La nuit tombe sur Ménerville en ce mois d'août 1961.
Photo prise par mon frère ainé, Claude Cornet-Juan,
de chez notre grand-père qui résidait dans en sa villa
cité Just.

Nos pensées vont vers lui.

sur cette photo ,la sabliere se trouve à gauche.
il faut la retourner horizontalement.
mes amitiés...............

merci mener_lillois en effet c'est mieux comme cela !

Mes souvenirs sont encore intacts de ces mois d’été 1961. Que ne donnerais-je pas pour y revivre ne serais-ce qu’une seule de ces journées ! Pourtant les choses avaient déjà bien changées et les gros nuages noirs qui se profilaient à l’horizon étaient déjà arrivés à nos portes. Fini les soirées au clair de lune, pour prendre le frais ou regarder les étoiles filantes.

C’est drôle d’être attaché à sa terre, à son village, à ses racines.
En contemplant cette photo, saisie au crépuscule d’une journée, d’une période de l’histoire, j’ai envie de crier notre déchirement sur cette absence, ce manquement maternelle de notre terre qui nous a vue naître, nous a nourrit et qui abrite dans ses entrailles nos morts !
Nous avons était contraint à l’exile, laissant derrière nous une vie, une maison, un village, une terre.
J’entends encore la vie de notre village avec ses clameurs. Je vois les hommes et les femmes, de toutes confessions, qui faisaient son âme ainsi que toutes les senteurs qui fondaient notre vie.
Nous ne devions pas être de très bons amants ou laboureurs pour t’aimer et te rendre florissante ma terre. D’autres, sans doute plus expérimenté, ont voulu le divorce pour vraisemblablement te rendre plus belle, plus libre et plus douce à vivre. Pourtant ma terre, notre terre natale n’est plus, il me semble, la mosaïque d’alors.

Hubert, votre poésie est pleine de nostalgie et d’émotion. Elle donne le frison sur un passé qui hélas ne reviendra plus jamais, sauf, dans les bons rêves. Ménerville et l’Algérie, restent Gravés à tout jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs. Parfois, on a même le sentiment de n’avoir pas assez profités de ces beaux moments.

Merci à vous.

C'est avec une immense tristesse que je vous annonce que malheureusement notre Géant et poète Djilalli est parti ce matin. Il sera inhumé à Derouiche Ali aujourd'hui après salat (prière) El Asr.
Repose en paix cousin et ami.

C est avec tristesse que j apprends le décès de Djilali.
Nous n aurons plus ces magnifiques poèmes:
http:/tempo38.free.fr/forumviewforum.php?id=14

c'est une immense tristesse Foudil
un poète,une belle âme,un humaniste s'en va
il reposera sur cette terre bien aimée
il restera ses mots,son esprit et des souvenirs tendres.