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PourRita
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Rocher-noir
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[7] Commentaires des visiteurs du site
joelle denet/braga
Lundi 15 Avril 2013 11:51

Voilà qui donne envie d'y retourner !!!
Avoir vécu dans un tel endroit et ne plus avoir de souvenirs précis, quel regret...
GUASCH. François
Mercredi 17 Avril 2013 1:22
Oui Joelle! J'ai vécu dans un tel endroit et mes souvenirs sont précis puisqu'à cette époque il n'y avait pas encore le château d'eau ...
Jolie peinture en tous cas.
joelle denet/braga
Jeudi 18 Avril 2013 11:45

François, je connais vôtre nom de famille, mais je ne sais pas qui vous êtes...il en est de même pour un bon nombre de noms rencontrés sur ce site.
J'avais 10 ans en quittant Menerville, et pour les lieux comme pour les noms j'ai des souvenirs en pointillés, ce qui me procure un sentiment bizarre quand je pense à mon enfance !!!
Le Rocher Noir, je le connais et en même temps cela se limite à des impressions( chaleur, odeur, sons...), mais finalement c'est flou .
Djillali B.
Samedi 20 Avril 2013 4:54
Concepts à corriger
Bonsoir ma fille, aujourd'hui, il m’est arrivé une drôle d'histoire, tu sais. Dans un barrage à l’entrée de la ville, un gendarme les bras en angle droit, me montra d'un index pointé le bas coté de la route, Je serrais à droite et stationnais. Il me laissa mijoter dans mon jus quelques minutes interminables et quand il me vit ouvrir la portière pour sortir, il daigna enfin s'avancer vers la voiture. Et après un salut nonchalant et juste formel, il ajouta : « Papiers de la voiture. »Je les lui tendis, il les examina longuement , vérifia la plaque d'immatriculation, le numero de chassis, les feux, le frein à main, me fit ouvrir la malle, tourna deux ou trois fois sur lui-même, crachota deux ou trois mots dans son Talkie walkie me remit mes documents et finit par : « tu as de la chance, il allait repartir puis hésita et me lança, dis moi, puisque tu es en règle, pourquoi as-tu recours à la brosse à reluire ?Interloqué, je le regardais un bon moment et finissant par comprendre, je descendis de la voiture.
Vous savez monsieur, je reviens de chez le dentiste. Quand « l’arracheur de dents » m’installa dans son fauteuil, je lui ai dit merci, quand il m’a piqué la gencive et m’a arraché la dent, ça fait mal mais je lui ai dit merci aussi , quand il m’a tendu mon ordonnance, je lui ai règlé ses honoraires et je l'ai remercié encore une fois. Dire merci ou bonjour ce n'est pas utiliser la brosse à reluire monsieur. C’est juste être poli, faire preuve de convivialité mais que voulez vous, je suis ainsi. Pardonnez moi si je porte un vieux costume étriqué qui me colle à la peau et m’accule à des attitudes ringardes qui n’ont peut être plus court aujourd’hui mais allah ghaleb on ne se refait pas .Puis-je ajouter un mot monsieur oui ? Voilà, sachez que même si la loi me verbalisait pour cela je continuerai à vous dire bonjour.
Tu vois ma fille, les gens d’aujourd’hui confondent amabilité et bassesse. Certains ne font pas la différence entre courtoisie et cirage de pompes- à- intérêt- planifié. C’est devenu presque une culture. Les actes désintéressés s’interprètent de nos jours mais comme tu me l'as appris une fois, il ne faut pas désespérer du genre humain. Oui souviens toi du voisin du dessus, oui ,celui du quatrième qui ne répondait jamais à tes bonjours matinaux.Tu avais cinq ans à l'epoque, tu te souviens oui, tu éprouvais de la peine mais rappelle toi cette magnifique persévérance qui finalement à fini par payer.Et je me souviens encore et surtout de ta joie et de ton sourire magnifique quand tu me l’annonças. Oui ma fille ce jour là, nous avions appris tous les deux, toi et moi, que le mot gentil ce mot magnifique pouvait avoir le mot indifférent à l’usure. Moi je le sais et J’espère papa, que ton gendarme a compris lui aussi.

Dédé LACOUX
Mardi 30 Avril 2013 10:18
C'était il y a maintenant, une cinquantaine d'années...
Juste après l'indépendance. Quelques troupes françaises restaient encore stationnées dans ce camp du ROCHER-NOIR.
Jean, le jeune appelé, à peine sorti de sa chambrée, muni de son appareil-photo avait humé cet air tiède qui venait de la mer si proche, et s'était dirigé vers elle.
De son promontoire qui la dominait, il avait sans doute découvert enchanté, ce gros rocher et ces cabanons qui s'y pressaient, les uns contre les autres, au dessous de ce prétentieux château d'eau qui se prenait pour un phare...
Et puis, il avait retenu sa respiration un moment, après avoir ajusté son objectif, et l'avait déclenché...
« Ce sera l'une de mes premières photos de l'ALGERIE, s'était-il peut-être dit... »

Quelques mois plus tard, rentré en France, Jean avait repris son activité d'employé de banque.
Au guichet de l'agence où il avait été affecté, il s'était assis près d' un jeune-homme à l'accent caractéristique...
La conversation avait été lancée :
« Bonjour, je m'appelle Jean MARCHAND et toi ? »
« Moi, c'est André LACOUX, et je reviens d'ALGERIE »
« Ah bon, d'ALGERIE ? D'où ça, parce que j'y ai fait mon service militaire... »
« Oh, tu ne connais peut-être pas, c'était un village près d'ALGER, qui s'appelait MENERVILLE... »
« Mais, je connais, avait dit Jean, puisque nous étions au ROCHER-NOIR! »
La conversation alla bon train, Jean avait promis d'amener ses diapos, à la grande joie d'André...
Et puis, malheureusement, Jean après une maladie grave allait disparaître.
André avait alors demandé à sa veuve de lui prêter, pour quelque temps ces diapos si précieuses de son univers déjà si lointain...
Voilà...
serge denet
Samedi 22 Juin 2013 15:26
Oui, bonjour, et merci, ouvre toute les portes sa na jamais écorché les lèvres salut Djillali.
Djillali B.
Samedi 22 Juin 2013 22:30
Bonsoir Serge, entièrement d'accord avec toi, ça n'écorche pas les lèvres,c'est meme du baume au coeur, merci ami.Bien le bonjour!
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