Ménerville nos souvenirs, Algerie, Ménerville, Thenia, Souvenirs de Ménerville, Souvenir de Ménerville
Barbouilleurs − 5/55 BonneAnnee
Cliquez sur l'image pour revenir à la page des miniatures
[9] Commentaires des visiteurs du site
Administrateur
Dimanche 7 Avril 2013 12:01
Suite au message suivant de Dédé Lacoux ...
Salut J.B.
Avec Henri CALATAYUD, il ya quelques temps, on s'était dit qu'il serait sympa, que sur notre site soit ouverte une rubrique aux "barbouilleurs de Ménerville", dans laquelle on enverrait des photos de tableaux (ceci sans prétention), juste pour permettre à tous nos amis "peintres du dimanche", de montrer leurs travaux...
Les photos paraissant quelques temps seulement, et seraient renouvelées de temps à autre.
Bien sûr, cela ne serait pas fait dans un esprit "commercial", mais purement dans un but "d'imager" notre site...
Qu'en penses-tu ?
Dédé
Hé bien oui, envoyez moi vos oeuvres !
Ahmed .H
Dimanche 7 Avril 2013 22:58
Très bonne idée Quand à moi j’enverrais des tableaux de la Sablière
Dede.LACOUX
Mardi 9 Avril 2013 17:04
Super! On espère que les"barbouilleurs" et "barbouilleuses", s'exprimeront librement sans gêne, car il ne s'agit que de tableaux d'amateurs, avec comme seul souci de "faire plaisir" et de partager, c'est tout!
Allez! Envoyez vos oeuvres, SVP!
CALATAYUD Henri
Mardi 16 Avril 2013 19:19
Salut à tous , on ne peut que se féliciter de voir que beaucoup d'entre nous on une passion tout au moins une occupation créative . Pourquoi vouloir " renouveller " , c'est à dire supprimer à un certain moment ces oeuvres si banales soient elles , elles ont le mérite d'exister et je pense qu'elles ne grèveront pas , par leur présence le disque dur ( me suis je bien fait comprendre ? ).On ne le fait pour aucune autre rubrique ( J.B , tu sais de quoi je veux parler !!). Et puis il se peut que l'on y puise y trouver une source d'inspiration , ne serait ce que par le sujet choisi par notre ami(e).Amicalement Henri
joelle denet/braga
Jeudi 18 Avril 2013 11:50
Bonjour, je suis très heureuse de voir les oeuvres des barbouilleurs de menerville.
Quelle bonne idée !!!
Dédé LACOUX
Vendredi 26 Avril 2013 14:59
Henri, tu as parfaitement raison!
Oui, ces "barbouilles" sont faites avec le coeur d'abord...
Comme me disait une amie quand j'ai débuté dans ce domaine, "Fais-toi d'abord plaisir, et si cela donne du plaisir à d'autres tant mieux!"
Marie Claude
Vendredi 14 Juin 2013 9:06
J'applaudis avec les pieds avec les mains.En voilà une idée quelle est bonne.
Moi je ne qualifierai pas ça de barbouillage car j'avais déjà vu certains tableaux et croyez moi ils en valaient bien d'autres, toute flatterie mise à part.
Bisous à nos artistes et merci au bureau de nous permettre d'admirer les créations de nos ami(es)(s).
Djillali B.
Vendredi 25 Avril 2014 0:09
À Marie-Jo, Joël et les autres...
Ammi Omar !
Il s’asseyait toujours dans un coin de son jardin et très tôt le matin, il s’attelait à la lecture de ses journaux de langue française exclusivement ! Nous habitions juste en face et une charmante petite ruelle mettait par tous les temps, face à face, les membres des deux familles lesquelles en réalité n’en faisait souvent qu’une. On se partageait tout : les fruits de nos jardins respectifs, les gâteaux que préparaient les maîtresses de maison. Un jour c’est el baghrir ou des khfafs par ci le lendemain se sont des mwargas savoureuses par là, qui allaient d’une maison à l’autre faisant la joie des gourmands des deux bords et il y en avait croyez moi !
Tous les enfants du voisinage avaient peur d’Ammi Omar, sentiment où se mêlaient crainte et respect dans des proportions inhérentes à la personnalité de chacun et pas un seul mioche ne s’aventurait dans la ruelle sans raison car notre voisin veillait. Personne ne pouvait toucher la clôture des deux maisons ni ne s’aventurait à jouer au foot en ce lieu. Et un calme magnifique régnait toujours. La ruelle était peu fréquentée, pourtant, tout au bout, elle permettait aux gens de se rendre à la gare par un petit raccourci qui faisait gagner un temps fou en évitant aux habitants du quartier et aux passants de contourner tout le village.
Un matin, j’étais chargé de nettoyer le jardin et de le débarrasser de ses herbes folles et des quelques feuilles mortes de cette fin d’automne qui jonchaient les allées que mon père entretenait avec amour .Je travaillais mollement, préférant la compagnie de mon illustre voisin et Ammi Omar était d’une conversation très agréable. C’était un conteur né .Il maniait la langue de Voltaire comme pas un et sur ce plan là, je lui dois pas mal et le goût de la lecture n’était pas le moindre de ces acquis. « Je vais t’apprendre à lire entre les lignes disait-il. » C’était un vieil homme charmant, toujours tiré à quatre épingles. Il portait avec élégance une Chéchia « Stamboule « de couleur rouge vif , magnifique, un costume croisé que rehaussait l’éclat de la chemise blanche toujours bien repassée et sa cravate aux couleurs choisies avec goût ajoutait à l’ensemble une touche de Bon chic bon genre à vous persuader que la belle prestance et l’élégance étaient innées chez certains et se déclinaient au naturel pour de rares élus. Et Ammi Omar en était l’exemple parfait.
Nous devisions ce matin là, enfin non, il parlait et je savourais ses paroles à l’ombre du citronnier contre le tronc duquel je m’étais adossé un moment. Il me racontait son anecdote du jour quand une belle jeune fille déboucha dans la ruelle ! Elle était magnifique sur tous les plans et avait cette lente et langoureuse démarche « aérienne et ondulante » tout en grâce qui ajoutait à l’ensemble ce petit quelque chose, oui ce plus qui faisait la différence entre une femme juste jolie et la belle femme dont la simple vue vous faisait grimper aux rideaux. Ammi Omar se tut brusquement, baissa ses lunettes de lecture, et se mit à pivoter lentement , la suivant du regard tout le long de la ruelle. Cela a dû durer une grosse poignée de secondes, moment trop court, mais certainement délicieux à l’issue duquel, il remit ses lunettes, se frotta les mains et poussa un soupir presque plaintif qui me fit sursauter. Il se tourna vers moi et vit mon air ahuri du benêt narquois qui croyait toujours tout savoir et de la main, il me fit signe d’approcher.
« Ecoute jeune voisin, tu as juste 15, 16 ans tu as encore beaucoup à apprendre me dit-il très sérieusement. Regarde-moi bien ! Ce que tu vois là, est réel et je te l’accorde volontiers : mes cheveux sont blancs, les rides ravinent mon visage ; le regard n’est plus aussi bon qu’avant ! Les dents ne sont pas toutes d’origine. Les gestes sont hésitants et même parfois difficiles. Le pas est devenu lourd et J’ai même pris beaucoup trop de poids à mon gré. Oui cette carcasse qui est la mienne aujourd'hui est fatiguée et défraîchie et à plus de soixante dix ans, elle ne m’obéit pas toujours comme je l’aurais voulu ; mais écoute moi et retiens bien ceci : Dans ce corps tout délabré, « kayne el galb !!!Wal el galb mazal yabghi, yabghi, yabghi yabghi…yabghi, oui yabghi…ki bekri ». C’est humain et c’est normal sinon on est mort et moi je ne voudrais pas mourir de mon vivant .Mais dis toi bien que ammi Omar sait que celui qui a vécu son temps malazamch yatma3 fi wakt loukhrine, et moi j’en suis très conscient, fhamt ? »
les amis voyageurs de Djillali
Jeudi 1 Mai 2014 19:05
> nous somme là ami Djillalli ,jamais très loin..
> mais tu le sais ,des esprits chagrins -pour ne pas dire des pisse vinaigre - se sont drapés dans leur agacement et ont fait arrêter les trains du village.
> alors nous ne voyageons plus autant maintenant..
> nous avons même l'impression de traverser le désert quand nous ouvrons cette fenêtre..
> mais nous te retrouvons ,alors vite on s'appelle "Djillali a ecrit.. Djillali a toujours avec lui ses carnets de route et ses contes!!
> et nous somme heureux!
> c'est toi ce conteur né, c'est toi cet homme élégant d allure et d'âme !
> et nous, attendris, émus ,nous te lisons nous rions ,,et même parfois nous pleurons ..