Ménerville nos souvenirs, Algerie, Ménerville, Thenia, Souvenirs de Ménerville, Souvenir de Ménerville
 
Années 60 − 1/62
1001
1002
 
1001.jpg
Cliquez sur l'image pour revenir à la page des miniatures
[21] Commentaires des visiteurs du site
Marie-Claude
Mardi 28 Septembre 2010 8:39
Quelle était belle notre mairie que de personnes se sont dit "OUI".

Nous ne pourrons jamais l'oublier
Marlène Bertrand Dagorn
Samedi 2 Octobre 2010 20:36
Le oui , nous l'avons dit avec Alain en 1961. C'est vrai nous avons une superbe mairie.
Djillali. B.
Mardi 5 Octobre 2010 22:12
A tous les amis du site, cette version dépoussiérée, revue et corrigée, en espérant leur indulgence pour mon amour immodéré d’une certaine image nostalgique et quelque peu passéiste de « ma ville. » Merci Jean Bernard.
MENERVILLE, Hymne au beau.
De belles et blanches cités aux noms d’étrangers mystérieux :
Siegwald, Morla, De Rose, Caratero, De la Sablière, Just.
Un amour de rues : principale et adjacentes, serpentines
Flânant langoureusement à travers une ville verdoyante,
Egayée à intervalles irréguliers de frênes majestueux
Et d’eucalyptus géants qui partaient à la conquête du ciel.
Un foisonnement de coquettes villas aux façades blanches
Comme plantées gaiement aux flancs de deux collines
Qu’accompagne un val en lit d’oued paré de tuiles écarlates.
Des petits jardins ou régnaient des fleurs magnifiques,
Aux couleurs bariolées, aux senteurs subtiles, envoutantes :
Rose, arum, glycine, lilas, jasmin, iris, tulipe, géranium
Qui sublimaient nos promenades des longs soirs d’été.
Des treilles qui croulaient sous le poids de grappes juteuses,
Cépages aux noms prestigieux à consonance musicale :
Chasselas, Muscat, Dattier, Cinsault, Perlette, Sultanine
Dont les grains juteux sont un vrai péché de gourmandise.
Des pommiers, des poiriers, des figuiers, des jujubiers,
Des orangers, des mandariniers, aux fruits tentateurs
Que les chenapans que nous étions croquaient avec joie,
En détalant devant des propriétaires faussement furieux.
Des écoles magnifiques accueillant des enfants studieux.
Un hôpital moderne et renommé, une belle petite poste
A laquelle était adossé un coquet et mignon marché couvert
Où l’odeur de sardines fraiches rappelait la « grande bleue. »
Une placette plantée d’arbres taillés et sous l’ombre desquels
Musardaient tous les désœuvrés et les bambins des environs
Ravis d’entendre, écrasées sous la semelle de leurs souliers,
Chanter gaiement des petites boules vertes tombées du ciel
Un hymne dédié tout simplement au bonheur d’être « d’ici ».
Un hôtel de ville, merveille de conception et d’architecture,
Au soubassement duquel une belle salle des fêtes paradait
Proposant aux regards une scène digne des grands théâtres.
Une gare où passaient trains et « Michelines »et sur les quais
De laquelle, nos esprits d’enfants rêvaient de grands voyages,
Naïfs que nous étions déjà de vouloir quitter le paradis sur terre.
Tizi Ath-Aicha, Ménerville, Thénia, histoire plurielle malmenée,
Ville cosmopolite, carrefour où toutes les tentations s’opposaient,
Réceptacle fidèle où joies et peines depuis l’enfance s’alternaient
S’entremêlaient, se séparaient longuement, puis se recroisaient,
Laissant blessures et cicatrices qui marquaient nos âmes en devenir.
Lieu de tolérance, de culture, miroir de la mémoire collective
Ville altière, ville magnifique, ville insoumise et pourtant fragile,
Ville presque virtuelle ne vivant que dans des douloureux souvenirs,
Je t’ai en moi, gravée, précieux symbole d’Amour et de souffrance.

Administrateur
Mercredi 6 Octobre 2010 21:05
Merci Djillali, comme une ode à Menerville, l'expression de ta sensibilité pour notre village d'enfance accompagne parfaitement ces photos. Le Grand père de Marie Annick Lévèque qui avait pris ces photos nous a fait un formidable cadeau et ravive tous nos souvenirs !

Jean-Bernard
Geneviève Planque
Jeudi 7 Octobre 2010 17:04
Djillali, comme l'amour de ce village est magnifié par ce poème splendide.
Après cette lecture je me suis rendue-compte que j'avais "les yeux qui pleuraient".
Merci.
Marie-Claude CANDELA
Samedi 9 Octobre 2010 7:59
Bonjour Djillali,

Merci pour ce merveilleux poême qui rend hommage à Ménervile ou Ténia, peu importe le nom seul l'amour que nous portions à ce petit village à de l'importance.

Que de souvenirs et que de larmes versées pour ce petit hameau sans prétention mais qui était rempli d'amour, d'amitié et de joie.

Bises amicales

Merci encore pour nous et merci rncore pour tous
Djillali. B.
Samedi 9 Octobre 2010 9:44
A Madame Planque .

Je suis infiniment content Madame que l'"image" que ma mémoire restitue aprés tant d'années ait eu l'heur de vous plaire pourtant je vous assure que je trouve mon essai trés loin de ce que fut pour moi Menerville .Ce que j'éprouve pour cette ville est intraduisible sur le papier.Merci à vous Madame .
Michel Ponceau
Samedi 9 Octobre 2010 15:06

Cela fera bientôt cinquante ans que nous vivons dans le souvenir. Etrangement il est plus vivace en moi aujourd'hui qu'avant. Partant dans une autre tranche de vie, un autre monde,le Nord de la France, j'avais presque oublié mon village. Mais les rassemblements annuels, le journal et le site, merci à tous les amis dévoués, m'ont rafraîchi la mémoire. Et ce texte de Djillali B. apporte une touche supplémentaire aux images des jeunes années restées en moi, par sa richesse, sa justesse et sa sincérité.
Jean-Louis Cassar
Dimanche 10 Octobre 2010 14:39
Djillali B. Quel poete, quelle justesse dans le choix des mots, cet amour pour notre village, celui que nous avons laissé il y a 50 ans, exprimé au travers des souvenirs...Pour tout ça, un grand merçi Djillali.
De belles photos et un beau texte les accompagnant, c'est magnifique.
Foudil Boutiche
Dimanche 10 Octobre 2010 19:42
Djillali B. c´est mon cousin et lui aussi est de la cité Siegwald et pour ne pas varier, son père comme le mien étaient aussi des cheminots.
marie-jo
Lundi 11 Octobre 2010 0:34
une humble remarque pour ce magnifique poeme de Djillali :si il reste dans les commentaires ,il va disparaitre de l'écran d'ici quelques jours.

il me semble qu'il mériterait d'etre placé sur la page d'acceuil du site ,ou il serait plus facile de le retrouver quand on a envie de le relire.
Dédé LACOUX
Lundi 11 Octobre 2010 18:30
C'est émouvant tes vers, Djilali... Une jolie poésie qui nous ramène à notre enfance, et on arrive même en lisant tes lignes, à humer ces parfums que tu décris si bien... Foudil, un instant j'ai pensé à Djilali un camarade d'école que j'ai côtoyé longtemps...
Mais mon camarade, lui était fils de commerçant, et je ne dévoilerai pas son nom... En tout cas, Djilali B., cousin de Foudil, continue dans cette voie. Enfin, Marie-Jo a certainement raison, il faut qu'il fasse partie de notre site!!! Un grand MERCI!!!D'accord J.B ???
josette BOUTIN
Mercredi 13 Octobre 2010 11:52
ùerci Djilali,votre poème est superbe,il évoque les senteurs,les couleurs,et lorsque je me rend dand dans des petits villages de ma région,je ne peux que les comparer à Ménerville-Thénia.Nous avons vécu dans un havre de paix et de paradis sans le savoir,et nous étions unis.Oui,nous pleurons en évoquant ce passage à Ménerville et n'ayons pas honte de cette émotion qui monte aux vues de ce village de notre jeunesse.La lettre de Mme HAMIS sucite pour moi une grande émotion,ne refermons jamais cette porte de notre jeunesse,merci et compliments pour ce poème si sensible
carratero david
Mardi 26 Octobre 2010 22:32
bonjour, " de belles et blanches cites aux noms d'etrangers mysterieux " CARATERO !!

une cité portant le nom de mes parents et grands parents de menerville ,ca fait chaud au coeur !
tres beau poeme , merci !
mouloud bichari
Mardi 26 Octobre 2010 23:10
vraiment des belles photos souvenirs de menerville
jusqu'a maintenant ont prononse le nom carratero pour designé un quartier qui est derriere en dessous du cimetiere
menervillois quartier l'afrique actuellement,merci
Djillali B
Mercredi 3 Novembre 2010 20:22
Bonsoir Jean Bernard.

Mon poéme appartient au site.
Anissa
Lundi 8 Novembre 2010 14:01
A Djillali B.
Ton poème soulève plein d'émotion...Inoubliable Ménerville, berceau de notre enfance,un écrin ou nous renfermons jalousement tous nos souvenirs.Ton cri déchirant, je l'ai ressenti dans la noirceur de mon éxil...doublement en apprenant le deuil qui t'a frappé.Crois en mon éternel affection.
Merci à toi.
Foudil Boutiche
Lundi 8 Novembre 2010 21:39
Reine du djurdjura, je n´arrive pas à te joindre. Donne moi de tes nouvelles.
Fraternellement.
Djillali B.
Jeudi 11 Novembre 2010 19:58
A Anissa.
Oui tu as raison,nous sommes tous cloités dans nos souvenirs.Menerville,c'est une suite d'instantanés d'un passé lointain que le temps ne ride plus et c'est encore plus douloureux.
Merci mon amie et porte-toi bien.
Djillali B.
Vendredi 12 Novembre 2010 23:57
je voulais dire cloitrés dans nos souvenirs,Nissa,pardon pour la coquille.
Notre mémoire devient le géolier d'un passé magnifié sur lequel temps n'a aucune prise.Est-ce un bien? je ne sais pas.Bonne journée mon amie.
zitouni kader babeloued *rampe valle houmat amar ezzahi
Jeudi 16 Novembre 2017 17:34
je voudrais rendre hommage a monsieur hadj debaghi-c est grasse a lui et son equipe qui s occupait de l entretien du jardinage et la bautee de menerville-thenia-bravo
Nom, Prénom obligatoires