Cette photo qui montre la "côte du stade" est prise depuis l'extrémité Est de la rue Jean Macé. C'est dans la même rue, mais plus à gauche qu'habitait la famille Triay dans une grande maison qui faisait le coin avec la rue qui montait directement du stade à l'école de garçons.

Au deuxième plan , à droite de la L.T.T , il y a une rangée d'arbre , au bout côté droit la maison CALATAYUD

Ma ferme ? Elle est là, plantée dans un décor d’une époque ou il faisait bon vivre. Elle souriait au monde, à un village, à un pays qui sentait le jasmin, l’eucalyptus et la terre chaude.
De ce paysage il n’en reste que le souvenir d’un temps passé. Un temps révolu qui a laissé la place à une communauté monochrome. Un monde nouveau en l'absence de nos éclats et senteurs que nous avons savourées. J’ai le saisissement que mon village est mort, emportant avec lui, ma ferme, mes souvenirs, mes joies et mes peines.
Que font aujourd’hui les nouveaux peintres dans ce décor ? Savent-ils apporter des nuances et de la passion à ce village ? Savent-ils seulement que des hommes vécurent heureux et d’amitié entre différentes communautés ? Savent-ils qu’il existait un peuple, telle une mosaïque, qui a élevé avec amour ces lieux dans lesquels ils résident, aujourd’hui séparés? Ce rappellent-ils de ces hommes et femmes, ouvriers, artisans, agriculteurs et petits fonctionnaires qui sont une partie des descendants de ce décor ?
Pour ma part j’ai vécu un avant goût du paradis à cette époque et ce malgré des cicatrices qui resteront toujours ouvertes.
Ma ferme est assassinée. Son âme s’en est aller avec ceux qui ont pris le chemin de l’exile.
Seuls, restés dans un petit coin de terre, nos aïeuls hantent ce pays ou ils sont nés.

J’ai décroché depuis pas mal de temps du site.
Les raisons ? Elles sont personnelles.

Hubert : heureux pour ton retour sur le site, tes commentaires nous manquaient ;
Bravo pour celui-ci, "il est très juste".

Bonjour,

est ce que tu a connu mon père RACHID Boualem.

Merci