Tu revenais du barrage ,non ?
Le bar "Canto" ,méconnaissable ,mais bien repérable !
Il manque un panneau pour indiquer l' accés à la "gare",non ?
Mais je trouve que les souvenirs s' estompent un peu avec le temps :je voyais cette avenue plus longue avant d' arriver à la "boucherie Gall"...!

tu as bien de la chance Paul de pouvoir dire" les souvenirs s'estompent un peu"!


moi je ne reconnais rien du tout!!! alors de deux choses l'une:ou bien je fais une amnésie sévère ou bien ce n'est pas mon Menerville....

elle est ou la boucherie Gall,?????dans mes souvenirs à moi en tout cas....

NOn ma chère marie-jo,tu ne deviens pas amnésique,mais le paysage a tellement changé et je pense que le seisme y est pour quelque chose,oui mais si peu...en 1976 lors d'un voyage organisé de 3jours je suis restée muette(et c'est peu dire)devant la patisserie Porre,la rue nationale,et le reste,ne cherchons pas dans les gravats des souvenirs si beaux qui ne ressurgiront plus jamais,alors nous avons la chance de cultiver ce jardin magnifique avec des outils qui nous appartiennent,je t'embrasse Josette

Les escaliers menant à la gare sont de nos jours juste à quelques métres dans la même direction de cette voiture grise au tournant.
Mes salutations Jean-Louis

Pas facile de s'y retrouver après 45 ans ....

bon ,quelqu'un aurait -il des traces de cet endroit au paléolithique????


non ,je ne ris pas vraiment...

Bonsoir Marie-Jo
Regarde la photo 2/45 sur souvenirs 1984, ce n'est pas tout à fait pris au même endroit, mais c'est ce quartier.

C'est l'entrée de Ménerville en venant d'Alger.
Café Canto de suite à gauche,à droite la montée du barrage, j'habitais juste au dessus. Le magasin de l'angle était l'épicerie Mesquida. Entre le café Canto et l'épicerie Mesquida, la route qui descendait à la gare. Pour ma part quelques repères restent, c'est assez surprenant, mais je m'y retrouve malgré les changements. N'avons nous pas changé nous aussi?

....pour Marie-Jo

regarde Marie-JO le café Canto sans le rajout de construction en gris regarde juste juste l'ancienne construction en béige et en tuilles rouges ..juste à l'arriére du poteau électrique tu reconnaitera le café Canto...
a droite et au premier plan le Monsieur en noir semble venir de chez Chantal.... ou si tu veux mieux c'est comme si c'est chantal qui sort de chez elle elle va vers le centre du village ..

Moi aussi je ne reconnais pas l' endroit et pourtant je suis resté pendant 27 ans dans le quartier. Je suis né dans la maison "MERAH" en face de l' épicerie MESQUIDA.Il faudrait mettre des numéros pour se retrouver!!
Au fait, j' aimerais avoir des nouvelles de MERAH Rabah et Ali (parti à Paris en 1950),enfants de BEL HADJ,propriétaire de la maison et du café maure prés du stade.Nous étions inséparables et c'est ALI qui m' a appris l' arabe.

Bien malin qui reconnaitrait l'épicerie Mesquida, la boucherie Gall ou le café Canto (sans son abreuvoir). Peut-être, sur la droite, ce petit chemin sensé mené à la ferme Derrich ,et encore. On est loin du Ménerville que l'on a connu. JMarc

Je suis très émue de voir cette photo !!! Le séisme n'a pas eu raison de ma maison natale .L'épicerie "MESQUIDA" est maintenant taxiphone .
Dans la maison avec le balcon ,habitaient Mme et Mr Fanals , si mes souvenirs sont bons , et au premier était Mlle Marthe , dont je ne sais plus le nom . Elle avait un frère électricien .Amitiés aux Ménervillois(es) .
Bises .

Bonsoir Jean Bernard, j’espère que mes petites histoires ne vous ennuient pas trop.


Concepts erronés !!!

Il est 13 heures dix minutes et quelques habitants du petit hameau se dépêchaient vers la mosquée en ce vendredi pour la salat el djoumou3a hebdomadaire. Le propriétaire de l'unique épicerie du coin commençait à baisser le rideau quand une voiture s'arrêta devant sa porte. Un homme d'un certain âge en descendit et se précipita vers le magasin. S’adressant au commerçant il lui demanda un litre de lait et une bouteille d'eau .Je n'ai pas compris dit l'épicier qui ne parlait aucune langue étrangère. Le client lui montra du doigt les produits qu'il désirait acheter. Non c'est trop tard, c'est l'heure de la prière haram el bi3 (Le commerce est interdit pendant l’heure de la prière) L’homme lui montra les enfants dans la voiture et mima la soif. L’épicier se lissa sa petite barbichette, donna un tour de clé dans la serrure et fila vers la mosquée. Le père de famille se gratta la tête, réfléchit un moment et se remit au volant.Il allait démarrer quand un petit enfant haut comme trois pommes au visage souriant et amène surgit de nulle part cogna à la vitre levée de la voiture et dit dans un français hésitant "attends je reviens. "Il disparut un moment et revint avec une bouteille en plastique remplie à ras bord de lait et dit : C'est du lait de vache frais et voilà de la galette pour toi et les enfants. Et sans rien attendre en retour, il s'éclipsa si vite qu'on aurait dit un ange. L’homme n'eut même pas le temps de le remercier. Mais on ne remercie pas un ange quand on a la chance d'en rencontrer un.Les yeux ébahis, on l'admire car sa spontanéité et sa gentillesse nous réconcilie toujours avec le monde compliqué des adultes.

Merci Djillali pour cette belle histoire réelle qui met aussi arrivée exactement pareille pour une bouteille de lait il n'y a pas longtemps dans le cartier ou je réside,alors que ce commerçant était mon plus favori depuis des décennies depuis ce jour je contourne son magasin pour éviter qu'on se croise ; Mais qu’elles que jours plus tard, le hasard fut qu'ont tombe nez à nez sur la place Mador que tu connais bien, il me dit alors: ... Si Ahmed, tu deviens rare .... Hélas oui répond dis-je, la prière ces 5 foies par jour pas scellement le vendredi.