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ND-Afrique
Alger − 7/15
Vue de ND Afrique
Vue de ND Afrique vers Alger
 
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[10] Commentaires des visiteurs du site
youcef.h
Mercredi 12 Novembre 2008 16:19


....bab el oued vu de nôtre Dame d'Afrique.. stade de st Eugéne..dans le bois du bas ont devine le cimetiere de St Eugene.
Paul Triay
Mercredi 12 Novembre 2008 17:02
Youcef,
Tu as encore trop bu de"Gazzouz " !! ou de Selecto !!
Depuis quand ,Bab- el- Oued est contigüe au cimetière de ST EUGENE? Ou alors les entreprises de déménagement ont fait un sacré travail !!!!!
youcef.h
Jeudi 13 Novembre 2008 9:10

. je ne sais pas oû est situé le cimetiere de bab el oued , mais cette vue là montre bel et bien le stade de ST Egéne d'oû et par voie de conséquance c'est le cimetiere de St Eugéne de toute façon c'est celui situé à coté(contigue) comme tu le dit de l'hopital " Maillot" en son coté droit en donnant le dos à la mer ... et juste juste à son entrée se trouvait un atelier de menuiserie de confection de cerceuils....

febrer alain
Jeudi 13 Novembre 2008 11:51
Peu importe la boisson, l'essentiel est de reconnaître le lieu où l'on se trouve.Il s'agit bien d'une photo prise de Notre Dame D'afrique ( je n'en suis pas l'auteur) mais l'on voit bien le stade de SaintEugène et une petite partie du cimetière du même nom. Le boulevard de front de mer qui menait aux deux moulins et à la pointe pescade avait pour nom : boulevard Pitolet, il y avait aussi une petite plage les deux chameaux.Oui il y avait bien une menuiserie mais jouxtant l'hôpital Maillot il y avait la clinique de Barbier hugo.Bien plus à droite de la photo il y avait bab bel oued et son fameux stade de Marcel Cerdan.Salut à vous tous,Alain
febrer alain
Jeudi 13 Novembre 2008 11:57
je reprends mon commentaire pour y apporter une précision il y avait un quartier avec pas mal d'immeubles et qui avait pour nom le quartier de la consolation Ce quartier était situé entre le début du cimetière de Saint Eugène et le stade marcel Cerdan.Alain
youcef.h
Jeudi 13 Novembre 2008 14:26


oui Alain il existe tjr ce quartier c'est le tout début de St Eugéne dont tu veuxparler quant au stade Marcel Cerdan c'est nettement plus a droite de la photo ce stade n'existe plus en lui même . mais un tout nouveau est entrain d'être construit presque à sa place mais carément en retrait du rivage...
Joël VALET
Mercredi 14 Septembre 2011 16:12

Le Blv de Flandre séparait l'hopital Maillot qui se trouve a Bab El Oued et le cimetière de St Eugène qui se trouve a St Eugène entrée face au stade et croyez moi le dimanche après midi on ne peu pas dire que nos défunts reposaient en paix . La consolation faisait suite a la Salpêtrière séparé du stade Marcel Cerdan par l'avenue Malakoff .
Djillali B.
Vendredi 4 Décembre 2015 12:05
Bonjour.le " héros " de cette petite escapade revient à Alger,son Alger mais chacun de nous aspire à retourner dans son propre chez lui, Ménerville, Zemmouri, Boumerdés, Oran etc...Rêvons c'est permis......
Ce petit poème sans vers, cette prose matinale est dédiée à l'amie de Djillali, à Marie-Jo....
Merci de me lire Amis...
Djillali B.
Samedi 5 Décembre 2015 10:57
BONJOUR,mille excuses,voilà la suite...

C'est l'aube.
Une lueur là,tout devant et un frissonnement d'air humide.
La-bas tout au au loin, se devine, se devine déjà une masse de couleurs et de formes que l’œil de l'homme n'arrive pas encore à distinguer cependant. Mohamed referme un œil mal réveillé. Pas encore bien ouvert. Dans sa tete , des souvenirs, des flashs s’illuminaient pour un instant," Pour un instant seulement" .Se peut-il que ce fut cela ? Déjà ? Avait-il somnolé tant que ça, dormi même un peu plus que ne le laissait suggérer la progression de cette lueur informe qui maintenant éclairait le léger clapotis de vagues butant contre la coque du navire le cajolant de baisers humides et monotones ." le vasisdas " entre-ouvert depuis la veille, l’attira. Il mit ses bras au dehors comme pour une petite toilette que l'humidité de l'air ambiant finissait par faire accroire à sa peau requinquée.Il se chercha du regard,une serviette, n'en trouva pas et étendit un peu plus ses bras qu'il avait interminables et frissonna de tout un corps mal reposé.
Un léger picotement de l'acier humide sur la peau de ses avant-bras le fit lever la tête, droit devant.Il se lécha pour je ne sais quelle raison, le revers de sa main droite, et sursauta .Il crachota une salive salée dans l’eau devant lui.Sa langue lui dit ,lui suggéra enfin qu’il était bien en mer et il se réveilla lentement . L'odeur d'iode le fit sortir de sa couche étroite collée contre la paroi et commença ce rêve qu’il fit tant et tant de fois les yeux ouverts : Il se voyait rentrer chez-lui.
Il vit, dans sa tête torturée par ce spectacle tant attendu, par ce spectacle tant espéré des images inouïes, impensables hier, incroyablement réelles ce matin et très belles toujours que son esprit en fusion magnifiaient. Il imagina plus qu'il ne la vit , cette arrivée du bateau qui peu à peu progressait vers le port.Une baie immense,étirée telle la ligne d'horizon, ample,large, longue, bleue, zébra sa rétine affamée.Un éclair de charme égaya son cœur avide et faillit le faire larmoyer.Derrière lui une boule de lumière concentrait maintenant ses rayons vers les flans de la montagne devant lui et ,dressée comme un projecteur divin, elle se mit à éclairer plus rapidement, plus minutieusement une scène que la nature a mis des millions d’années à peaufiner en touches, toujours plus pointues, plus subtiles et dont les traces sur cette toile au fond azur rendaient hommage, beaucoup plus au peintre, à l’artiste, qu’à l’œuvre elle-même.
Au-dessus de sa tête, entre ciel paisible et onde mouvante, une brume laiteuse, tenace pourtant, s’estompait peu à peu, sous les caresses charnelles des rayons lumineux qui l’enveloppaient d’une douce étreinte aussi amoureuse que furtive. Et, sa mémoire titillée, réveillée enfin, lui rappela douloureusement la magnifique silhouette de sa montagne dont les contours n’obéissent à aucune règle connue, à aucune loi édictée autre que celle de ce gros bout de rocher têtu que l'amour pour une ville, pour sa ville transforme en paradis terrestre.
Mohamed scruta les flancs et contempla délicieusement cette pente qui emmenait les visiteurs émerveillés, les passants conquis, vers son Alger à lui, vers son quartier, son Bab El Oued de toujours ,vers sa chaude demeure familiale .Cette pente se déclinait en une fresque de plats et replats qui ondulaient en terrasses bigarrées sur lesquelles poussaient comme des massifs de fleurs parfumées aux couleurs diverses et magnifiques, des pâtés d’habitations accueillants, en un ciel constellés, des immeubles bas, à architecture unique dont la « blancheur » générale faisait la nique à des maisons de maître, des maisons coloniales dont les toitures rouge-coquelicot se perdaient dans cette harmonieuse overdose de blanc comme un sourire timide se fondrait dans une foule aux visages épanouis et rieurs.Ah, cette Casbah, que n’a-t-elle pas conquis comme regards d’artistes sous les pinceaux desquels chantaient des tableaux pour une passionnante et éternelle sérénade qui envoûtaient les cœurs amoureux et ravis sous la subtile symphonie d’une mer qui racontait en morceaux de musiques ensorcelants , langoureux et " picturaux, l’histoire de cette terre malmenée et tumultueuse !
" Papa, papa regarde la-bas c’est Alger, on y est , oui on y est. Elle est belle papa, elle est belle ta ville, blanche, toute blanche " Et la voix qui le ramena à lui, lui rappela l’histoire de ce jeune homme parti au loin des années avant et qui retournait enfin chez lui .Son cœur se serra si fort qu'il l'entendit vacarmer une poitrine qui n'aspirait qu'au calme que suggérait les caresses d'un ressac amoureux d'un pied nu de montagne alanguie et charmée.Et une larme qu’il n’essuya pas, coula sur sa joue ravie .Il sentit une main serrer la sienne. Des doigts tendres s’emparèrent des siens. Une paume chaude tenta de le rassurer .Une douceur féminine essuyait sa joue humide . Sa femme pleurait elle aussi .Leurs visages aux larmes maintenant mêlées, disaient leur joie et l’enfant planté là, face à eux, dodelinait une tête intriguée qui émerveillait pourtant des parents que la seule idée d’être ici, à Alger, remplissaient de bonheur, sentiment éternel qui savait faire rire mais aussi et surtout ........ faire pleurer de joie.


Texte dédié à Marie-Jo dont la fabuleuse amitié, qu'elle a la délicate et généreuse gentillesse de m'accorder jour après jour et qui me" dicta " cette histoire algéroise véritablement narrée un long moment avant l'aube.
Et me voilà ce matin,attendant en votre compagnie cette lumière, ces rayons ...
Djillali.
MJ amie de Djillali
Samedi 5 Décembre 2015 13:21
tes amis sont toujours là Djillali ..guettant une anecdote, espérant une histoire, un petit conte de chez nous, quelques vers au détour d'un message!
tes amis attendent -patiemment certes-une rubrique qui te serait enfin consacrée ....mais tu es un poète n'est ce pas ,tu en connais le prix..

et moi aujourd'hui je te lis et je te réponds, submergée d'émotion et de joie aussi-partagée tu l'imagines!!
parce que tu as écrit et que c'est magnifique...
parce que tu parles de ma ville ..
parce que tu évoques cette fabuleuse amitié, trésor inestimable sur lequel je te promets de veiller jalousement...
parce que c'est toi!
Merci d'être là..

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