Cette photo d'une micheline dans la rue à Blida est une carte postale en vente à Blida dans les années 50,bien connue des cartophiles.
Elle circule sur le prolongement urbain de 1539m ,nous la voyons ici quittant l'arrêt intermédiaire de la place de Verdum en direction de la gare et vers Alger.Je l'ai choisi pour illustrer un futur commentaire sur les michelines aux CFA.Comme elles desservaient MENERVILLE et TIZI OUZOU elles concernent vos souvenirs,l'angle de prise de vue permettra aux plus jeunes qui ne les ont pas connues de se faire une idée de leur morphologie de leur longueur et de leur élégance,elles étaient de couleur bleu azur souligné d'un double bandeau gris sous les baies vitrées peu visible sur ce cliché mais que l'on distingue bien sur la photo en gare d'Ager.

J'avais envisagé à des fins personnelles un historique des michelines en Algérie.
Rémy Laven intéressé par les CFA ma contacté et de mail en mail il m'a appris quelque chose que j'ignorais totalement,a savoir la desserte de Ménerville et de Tizi Ouzou par les michelines pendant quelques années.
J'étais un peu septique ne les ayant jamais vu à Tizi Ouzou à l'époque ou j'ai fréquenté la ligne fin 51/52,j'y ai toujours vu des autorails doubles de Dietrich.A force de détails que Rémy me donnait j'ai fini par admettre la chose bien que ma doc sur les CFA ne le mentionne pas,a la fin de l'année dernière en allant sur le site "les tizi free"à la rubrique divers les moyens de transport je trouve la photo d'une micheline en gare de Tizi-ville datée de 1951,ce fut là la confirmation pour moi et la satisfaction pour Rémy,donc à partir de là j'ai du revoir mon historique,par recoupement de date de transfert,de réception de matériel neuf,et de mise en service je suis arrivé à cerner la période Ménervillo-Tizi ouzienne des michelines entre fin 1947 et début 1951(date à confirmer par des Ménervillois si possible).
La petite histoire de la grande aventure des michelines CFA est à venir,a bientôt.

Précurseur des michelines,l'automotrice double de Renault débarquée à Alger le 25 Août 1937 ABV2 de 207 places"futur ZZG1 aux CFA "la 1ère d'une série de 3 (c'est celle dont tu me parles Hamed)aussitôt en état de marche le PLM et CFAE désireux de créer des liaisons rapides à longue distance la mette à l'essai sur Alger Oran Fès 970km,gain de temps 40% sur les meilleurs trains vapeur.
De retour à Alger celle ci est a nouveau lancée sur une liaison Alger Bône Tunis 930km,même gain a 75kmh de moyenne,mais leur capacité et leur inconfort sur de si grandes distances ne plaident pas en leur faveur.
Le 1er octobre 37 débarque à Alger du cargo Baalbeck "une micheline" automotrice michelin prêtée par le PLM Métro au PLM A de type 23 de 96 places plus 4 strapontins,ZZR 101.
Elle aussi est essayée sur les 2 itinéraires empruntés par les Renault,les résultats sont les mêmes si la micheline est bien plus confortable elle n'est pas suffisamment capacitaire ,et comme sur de si longue distance il n'est pas question de voyager debout les espoirs mis en elle sont abandonnés.
Les 3 Renault affectées au Hamma desservent la liaison Alger Tizi Ouzou qui a bien besoin de ces véhicules pour accéder à la gare de Tizi ville.
Néanmoins le PLM A commande 5 automotrices Michelin,qui entre temps sont devenus autorail michelin comme toutes les automotrices à moteur thermique mais resteront dans tous les esprits les michelines et à tort micheline pour tous les autorails.
Ces véhicules de 96 places + 4 strapontins étaient aménagés pour les 3ère en 48 places de 2ème et 48 en 3ème les 2 derniers étaient à 48 places 1ère et 2ème plus 48 places en 3ème.Deus petites remorques michelin s'ajoutèrent aux 5 michelines,sur 2 bogies à 3 essieux (36 places de 3ème classe elles comportaient un petit local à bagages)
Les autorails michelin type 23 étaient le dernier modèle,les plus modernes,les plus évolués,à l'allure plus ferroviaire que les types précédents.
Leurs livrées aux CFA étaient bleu azur et munies d'un chasse boeuf que n'avaient pas les métropolitaines.Leurs longueurs exceptionnelles pour un véhicule mono caisse étaient de 31m460,largeurs 2m928 marche pied rentré;

Dans quelques jours leurs services aux CFA.

En Février 1939 les 3ères des 5 michelines commandées par le PLM sont réceptionnées par les CFA nouvellement crée.
Un atelier autorails spécialisé et crée a Constantine Sidi Mabrouk.Elles sont alors affectées à Sidi Mabrouk où elles sont engagées sur des courses Constantine,Batna,Biskra,237km en service omnibus couvert en 3h54 gain de temps 33% sur la vapeur.
Dans l'année le centre de Sidi Mabrouk reçoit les 2 dernières michelines accompagnées de 2 remorques légères ce qui permet de créer un service sur Philippeville.
Nous sommes en 39 le ciel du monde s'assombrit,en Septembre la guerre est là.
Dès 40 le carburant se fait de plus en plus rare si ajoute la difficulté de s'approvisionner en pneumatique,comme en Métropole tous les véhicules à moteur thermique sont arrêtés.Les CFA qui importent toute leur énergie se trouvent contraint de ne fonctionner qu'à la vapeur tant bien que mal avec le charbon de médiocre qualité du bassin de Kenadza dont la relance d'activité s'impose pour cause de guerre.

Les michelines quasiment neuves sont mises à l'abri a Sidi Mabrouk ceci pendant plus de 3 ans.
Après le débarquement alliés en Novembre 42 et la libération de la Tunisie,la guerre qui se déroule en Europe permet un commencement de réapprovisionnement en carburant,les michelines reprennent une petite activité avec un service allégé par mesure d'économie ( il faut savoir qu'une micheline munie d'un moteur essence Panhard de 12 cylindres en V consomme entre 80 et 90 litres au 100 )C'est toujours par mesure d'économie l'époque où aucune circulation n'a lieu le dimanche.

A partir de 46 est constaté une détérioration des pneumatiques dont les raisons sont le sable combiné à la chaleur du rail dans le sud ( 80° ).
La décision est prise d'affecter les michelines dans une zone plus tempérée elles deviennent alors locataires du dépôt du Hamma à Alger après transfert de l'atelier spécialisé.Le 29 Septembre 1947 une première micheline entre en gare de Blida qu'elles vont desservir régulièrement.Dans le même temps elles vont relever les 3 Renault sur Tizi Ouzou ,qui eux même mutés à Constantine vont prendre la place que les michelines ont libérée,mais 3 véhicules ne permettent pas de reprise sur Philippeville,après le Nord Algérois ils vont parcourir le sud Constantinois.
Tizi Ouzou avec les michelines retrouve 2 AR des 3 d'avant guerre.Sur Blida le trafic est important le service est prolongé jusqu'à El Affroun considéré comme grande banlieue d'Alger.
Fin 47 le Maire de Blida soucieux d'améliorer le service centre ville gare demande aux CFA s'il est possible de prolonger en chaussée un embranchement vers le haut de la ville.Les CFA après une étude rapide pose une voie encastrée de 1539m de long de la gare à la place Clémenceau par l'avenue Armand Le Golf et le boulevard Trumelet avec un arrêt intermédiaire place de Verdun.Ceci ne fut possible que grâce aux michelines a leur adhérence par pneumatique a leur silence et à l'absence de vibration ce qui permet leur insertion en milieu urbain pentu.
Cette desserte s'avéra être un gros succès,des centaines de Blidéens pouvaient avec moins de contrainte aller travailler à Alger et sur toutes les gares du parcours, un effet similaire fut constaté sur Tizi Ouzou .
Rémy Laven m'a raconté qu'un certain Mr Laffont conducteur d'autorail jouait la Raspa avec l'avertisseur 2 tons de la micheline.
Le besoin d'augmenter le trafic sur Blida les CFA début 51 remplacèrent les michelines de Tzi Ouzou par des autorails neufs doubles De Dietrich plus grands qu'ils venaient de recevoir.Ménerville et Tizi Ouzou furent donc desservies pendant un peu moins de 4 ans de fin 47 à début 51,voilà pourquoi je ne les ai jamais vu à Tizi.
Elles vont poursuivre leur carrière sur Blida El Affroun jusqu'à leur fin par la bêtise de quelques élus déjà fanatique du tout bagnole!!!!
Ce sera la suite de mon prochain com.

Entre 2 michelines Bonnes et Joyeuses Pâques MENERVILLE ah cette mouna que j'aime !!!!!!

Dès lors dédiée à la desserte de Blida et El Affroun, les michelines feront malgré tout quelques petites réapparitions à Ménerville et Tizi,a la faveur de remplacement d'autorails indisponibles,mais ne reprendront jamais de service régulier.

Sur Blida ville leur service était le suivant,la voie urbaine se débranchait de la voie 1 en provenance d'Alger,coupait l'extrémité du quai n°1 et passait devant la façade de la gare. Les michelines y marquaient l'arrêt,lorsqu'elles étaient accompagnées d'une remorque,en ville le terminus n'offrait aucune possibilité de manoeuvre les remorques restaient en gare.Les michelines montèrent toujours en ville en solo.

Les petites remorques étaient garées sur une courte voie de garage,très légères elles étaient déplacées à la main,parfois 1 ou 2 voyageurs donnaient un coup de main aux 3 agents de la gare chargés de cette manoeuvre,je me souviens pour faire comme les grands y avoir participé.La micheline redescendant reprenait la remorque déplacée de la même façon,puis repartait vers Alger en passant de la V 1 à la V 2.
En ville place Clémenceau un petit bureau CFA qui avait pris la forme d'un kiosque a journaux délivrait les billets.

De la gare au terminus la voie était rectiligne,montait l'avenue Armand Le Golf,passait devant les célèbres " confitures Jeannette " coupait l'extrémité de l'avenue de la Chiffa puis place de Verdun coupait l'extrémité des Bl Miolon et Bl Beauprêtre et poursuivait sa montée par le Bl Trumelet.
De Blida à Alger toutes les circulations étaient omnibus sauf 2 qui étaient semi direct d'El Affroun à Blida,Boufarik,M. Carrée,H.Dey,l'Agha et Alger.

Alors que les omnibus desservaient Mouzaiaville,la Chiffa,Blida,Beni Mered,Boufarik,Birtouta Chébli,Baba-Ali,Gué de Constantine,M.Carrée,le Carroubier,H.Dey,les Ateliers,l'Agha,Alger.

En gare de Blida elles assuraient la correspondance des Inox d'Oran pour toutes les gares du parcours.

En 1947 une opposition se manifesta contre la micheline en ville,c'était surtout une opposition politique au Maire en place un peu avant les élections.Réélu jusqu'en 1951 où le nouveau maire demanda la suppression de la micheline aux prétextes que cette voie était dangereuse pour les cyclistes,les piétons et les calèches,lui préférant un service d'autobus.Pendant toute cette période une seule chute de cycliste eu lieu sans autres bobos qu'une roue avant en 8,le cycliste rentrant chez lui le cadre du vélo sur l'épaule et dans une main son 8 à rayons.
En réalité la raison cachée était la suppression du passage à niveau,il fallait pour cela amorcer une longue trémie d'accès pour passer sous les voies et bien sur la micheline était un obstacle sur l'Av Armand Le Golf.Les CFA satisfait de cette desserte âgée de 4 ans seulement firent la sourde oreille pendant plusieurs années.
Pourtant le sort des michelines pour une toute autre raison en était jeté.En 1952 la SNCF arrêta toute ses michelines ,michelin perdant ainsi son plus gros client en 1953 arrêta la fabrication du pneu rail.

Le stock de pneus s'épuisa très rapidement,et obligea les CFA ( pour continuer le service des michelines ) à se résoudre a arrêter dans un premier temps les remorques pour récupérer leurs roues,toutes de même dimension.Puis 2 michelines pour en faire fonctionner 3 toujours pour les roues et les pièces détachées,cela s'appelle de la cannibalisation.
Mais les limites furent vite atteintes et le 30 Mai 1959 une dernière micheline quitta Blida pour Alger où avec ses consoeurs elle fut garé avant d'être livrée au chalumeau d'un ferrailleur.

Le Maire de Blida avait gagné une guerre peu glorieuse,curieusement en 1960 le P N avait disparu et une très longue trémie avait pris la place de la voie urbaine.Ainsi finir les types 23 des CFA amoureusement entretenus pendant 20 ans 39/59.
Prévoyant le pire les CFA avaient commandés 5 autorails mono caisse diésel électrique chez De Dietrich et 5 remorques chez Decauville,on les vit circuler sur Blida mais aussi sur Ménerville Tizi .

Ce furent les dernières commandes de matériel par les CFA sous administration Française,nous reste le souvenir de nos bleu azur.


Sources: Autorails de France LVDR tome 1
Journal le Tell du 20947
Souvenirs personnels
Les Ch de fer de la France d'Outre Mer
tome 2 La Régordane

Les michelines type 23 avaient une capacité de 140 voyageurs 100 assis une surcharge de 40 voyageur debout était toléré sur la base d'un poids mort par voyageur de 75 klg bagages compris . le grand avantage de l'automotrice Michelin était son pneu son gros inconvénient était son pneu qui ne supportait que 700klg donc 1t 400 par essieu alors qu'un essieu acier supporte 20 t ce qui explique le nombre d'essieux et la faible charge admise

Amis (es ) de Ménerville avec les michelines j'arrive à bout d'argument sur le chemin de fer à Ménerville.Depuis près d'un an je me suis répandu sur ce site avec des commentaires longs parfois technique qui je pense en on agacés plus d'un et d'une,si c'est le cas je leur demande de bien vouloir me pardonner mais que pouvais -je vous dire d'autre.
Je ne suis pas Ménervillois,je n'y ai aucune attache,je connais à peine le village,seul le chemin de fer m'en rapproche.
Le chemin de fer c'est mon dada ( le cheval de fer comme disait nos ancêtres non pas les Gaulois mais les Indiens BLACKFOOT du Montana ) aussi vais je me faire un plus discret sur le site à mon grand regret,

Mais je ne vous abandonnerai pas pour autant,je continuerai à le visiter tous les jours,et si des questions se posent,j'y répondrai volontiers si elles sont dans mes cordes ( ch de f,Algérie,Alger,
tramways d'Alger,Mitidja,Kabylie etc )
Si des photos ou commentaires m'inspire une réflexion je vous en ferai part,elle sera toujours amicale. Si je trouve de nouvelles photos je les enverrai à JB et je les commenterai.

Ce site est particulièrement attachant,et je m'y suis attaché.Le génie informatique et créatif de JBC
associé à sa passion pour votre village a fait cet outil de regroupement,il a eu le merveilleux effet de vous ressouder en un seul bloc,vous qui comme nous tous avons été dispersé aux quatre coins de l'héxagone ( 4 coins d'un héxagone il fallait l'écrire je l'ai fait ) par le vent de l'histoire.J'ai découvert dans ce site un sens de l'amitié et une culture du souvenir extraordinaire.

Alors J B je vous dit chapeau. Amicalement à vous tous. J VAlET

Très beau document sur les michelines. Bravo! De 1954 à 1956, j’ai utilisé ce moyen de transport pour me rendre à Blida tous les samedi soir, j’étais interne à l’Ecole Nationale Professionnelle de l’Air du Cap Matifou. J’ai été le témoin d’une crevaison (explosion) en cours de route. Le pneumatique fut changé en peu de temps. Mon père qui était contrôleur aux CFA m’avait dit que l’équipe à bord avait 12 minutes pour le remplacement d’un pneumatique. Salutations. Jean B Grimaldi.

A JB Grimaldi

Dans le livre les Autorails de France,les auteurs du chapitre automotrices Michelin précisent,en Juin 1937 entre Gaillon et Paris ( 13 ème congrès des chemins de fer démonstration ) une roue changée en 10 minutes.
12 minutes pour changer une roue les CFA étaient généreux???
Il f

A JB Grimaldi

Dans le livre les Autorails de France,les auteurs du chapitre automotrices Michelin précisent,en Juin 1937 entre Gaillon et Paris ( 13 ème congrès des chemins de fer démonstration ) une roue changée en 10 minutes.
12 minutes pour changer une roue les CFA étaient généreux???
Il faut savoir qu'une roue pesait un peu plus de 100 kg le règlement disait que 2 hommes étaient nécessaire,Michelin ramena le poids de la roue à 99 kg et les technocrates d'hier pas plus futés que ceux d'aujourd'hui pour économiser un agent estimèrent que a 99 kg un seul homme suffisait!!!!
Alors!!!
Lors d'une crevaison le chef de train partait en courant 1 km en arrière pour protéger la micheline .
Restait le conducteur et le contrôleur.
Le conducteur était sensé agir seul,par solidarité les deux hommes unissaient leurs efforts.
Il fallait retirer la roue de secours de son logement à plat sous la caisse la rouler sur le ballast ( difficile ) il fallait donc la porter jusqu'à celle à remplacer,mettre le cric pour soulever la roue défectueuse, placer l'arbalète sur le ressort à lame qui empêchait toute extraction de la roue,celui ci bander et retiré il fallait dévisser les 6 écrous de la roue à la manivelle ( pas toujours facile )compte tenu de rouille et d'un trop fort serrage.
Selon moi et seulement selon moi si tout aller bien il fallait au minimum 20 minutes à deux hommes dotés d'un bon entrainement,alors 1 seul?? Sauf peut être sur le bogie moteur qui était équipé de ressorts à lame derrière et non devant la roue et puis il fallait remettre en place la roue crevée dans son logement ( toujours 99 kg )
Les auteurs ajoutent il fallait compter avec l'adresse et la fatigue de l'agent. Amicalement

A Joël Valet, à Micheline aussi
Micheline je t’avais oubliée, je m’excuse. Vous avez raison, les technocrates le c.. sur la chaise ont toujours eu le beau jeu. Je ne crois pas que les CFA fussent généreux avec 12 minutes. Raisonnons, un employé des chemins de fer, seul, à moins d’être un fort des halle de la Villette à cette époque ou être un haltérophile d’un certain niveau n’aurait pas eu raison de cent kilogrammes. Quand à la diminution du poids, de 100 à 99 Kg, 1%, ma fois, c’était dérisoire voire insignifiant. Je crois que les CFA avec 12 minutes étaient réalistes. Même à deux, conducteur et contrôleur puisque le chef de train était parti avec son drapeau ou sa lanterne et les pétards pour assurer la couverture, devaient se démener et faire grande fatigue pour rester dans les temps. Cela me fait penser au changement de roues en F1. Le chef de train n’était pas gâté lui aussi. La couverture de jour, passe encore, mais le soir et s’il pleut de surcroit, un vrai bonheur. Je ne sais pas ce qu’en pensait mon père. Bon lorsque nous étions en Alger, il aurait assuré la couverture, il était chef de train. Par la suite, comme contrôleur le cas ne se posait pas, nous étions à Tébessa et il n’y avait pas de micheline. Amitiés.

Non Micheline nous ne t'avons pas oublié ,tu fait partie intégrante de notre jeunesse et adolescence ton image est toujours présente a notre esprit comme celles de notre pays perdu tu aurait pu vivre plus longtemps sans la faiblesse de tes roues et si les hommes n'en avaient bêtement décidé autrement, voila pour la séquence émotion .
Jean Baptiste votre papa du coté de Tébéssa a dû être confronté a des problèmes de roues je pense aux désagréables et inconfortables PLAT au "cla cla cla cla" répétitif aux boites chaudes qu'il devait signaler dans son rapport train ( sécurité oblige )
sans la présence d' une MICHELINE . Mais savez vous qu'une Micheline destinée a Madagascar a fait une tournée de démonstration en décembre 1932 entre Ouled Rhamoun Tébéssa Haidra Tunis et Sfax .
Dans des conditions normales d'exploitation le temps de 7 h10 du meilleur vapeur fût réduit a3 h 17 entre Ouled Rhamoun et Tébéssa 196 Km et 12 arrêts .
malgré cette performance les CFA ne furent pas tentaient. amitiés

En 1932
Bien évidement il faut lire les C F A E ne furent pas tenté . et pas les C F A qui furent crée le 1 / 1 /39
vous l'aurez rectifier de vous même Jean Baptiste .
( oubliez mes fautes de conjugaison je me relis très mal et toujours trop tard )amitiés

A J B Grimaldi
Pour en revenir a la couverture du train . De jour aussi
avec les fortes chaleurs quand l'odeur et les émanations du créosote qui imprégnait les traverses en bois vous prenez a la gorge c' était dur et notre homme
n'avait pas toujours 20 ans .

Notre mémoire se réveille parfois a la lecture d'un simple mot ,d'une expression ,la grille du bar vous a fait penser a la vitre du restaurant .
Une expression de vous ci dessus m'a remémoré quelque chose complètement oublié enfoui au fond de mon cerveau.Vous écrivez lorsque nous étions "EN ALGER" ce EN ALGER ( c'est ce qu'il fallait dire ) m'a fait penser (hors C F A ) a Radio ALGERIE
306 M OM qui tous les jours avait une rubrique intitulée "En Alger il y a cent ans " qui évoquait l' actualité du jour avec un certain recul.Dans l'écho d'Alger en page 2 également un article
"En ALGER il y a 30 ans". Mais revenons a ce qui nous occupe en 2ème page de tous les quotidiens d'Algerie les horaires des ch de fer ( unique en France ) pour mémoire retrouvée . Amitiés

A Joël VALET


Joël,
Une micheline entre Ouled Rhamoun et Tébessa, 3h17, donc une moyenne de 59,7 Km/h, c’était un TGV. Ils ont préféré le TPV. Certes les méplats, ils n’étaient pas très importants dans l’immédiat après la mutation de mon père comme contrôleur à Tébessa en septembre 1942. Après le 15 novembre, les trains étaient surtout utilisés pour des transports de matériel et munitions. La USArmy utilisait leur propre personnel pour ces trains en doublure avec le personnel civil. Ces convois étaient l’objectif de la Luftwaffe qui ne se gênait pas de les attaquer. C’est comme cela que mon père, qui accompagnait un de ces train de munitions, du se mettre à l’abris sous un ponceau avec un homme d’équipe et attendre la fin de l’enfer déclenché par tout ce qui pouvait exploser. Les essieux et les châssis furent longtemps visibles dans les champs le long de la ligne entre Tébessa et Rhilane. En effet, sur la ligne, les méplats étaient fréquents. Les CPC étaient freinés manuellement à la demande du mécanicien à coups de sifflet. La corporation des serre-frein existait sur cette ligne.
Joël, pas d’inquiétude pour les lapsus calami (j’aime les appeler commença), ils sont aussi à l’affut lorsque j’écris. Aussi, je leurs fait la nique en utilisant le Word, sympa ce dernier avec son contrôle orthographe et grammatical. Bien amicalement.

La USArmy utilisait son propre personnel et non ce que j'ai écris, de même (j'aime les appeler comme cela). Amicalement

Bonjour ,
En 2000 je me suis rendu à Madagascar pour recencer les Michelines,pendant qu'il était encore temps.Ainsi,je me suis rendu dans les entrepots de la SNCM de TANANARIVE ou subsistaient un assez grand nombre de pieces demontées ainsi qu'un stock de pneus neufs.Je dispose de trés nombreuses photographies .Mon objectif etait de conserver la trace de cette interessante production .
Trop agé ,je serai tout disposé à ceder ce dossier .
jeanmadeleinerichard @hotmail.com Salut