Serait-il possible de savoir sur quelle ligne opérait cette locomotive. La personne en salopette ressemble étrangement à mon frère qui était conducteur. Merci. Jean B Grimaldi

A JB Grimaldi

Un méchant virus sur mon disque dur m'a empêché de répondre rapidement à votre interrogation après 12 jours d'un silence radio je reprends l'antenne.

Les 040 DA étaient destinées au trafic marchandises,si cette photo est prise en gare de Ménerville cette DA peut avoir comme dépôt d'attache Sidi Mabrouk où le Hamma,donc elle était sensée circuler sur l'artère Maroc Tunisie ,ainsi que sur les antennes portuaires. Trop lourdes pour certaines section de ligne.
On pouvait les voir sur le Kroubs Duvivier et Souk Ahras frontière,exceptionnellement sur Bône Tébessa en concours de traction au dépôt électrique de Souk Ahras,sur Constantine Phiiippeville et Saint Charles Bône après l'abandon du Kroups Duvivier .

Seul des Ménervillois peuvent identifier pour vous les personnages présents sur la machine,la question leur est posée j'espère pour vous une réponse rapide.

PS Je vous parlerai dans quelques jours du tunnel et des Téxas de Tébessa que je prenais à la Meskiana pour aller à Contantine de très bonne heure le matin.

Amitiés

A J Valet

J’ai retrouvé sur le cite : The Railfaneurope.net Picture Gallery Directory: pix/neAlgeria la photo d’une texas et aussi celle de la loco diesel de la Compagnie des Phosphates de Constantine 6 XADE 2. Cette dernière assurait la traction de wagons CPC qui étaient transbordés à Oued Keberit sur des wagons à voie normale. J’accompagnais souvent mon père pendant les vacances et souvent sur les locos. Les américaines me plaisaient, un peu moins à ma mère, le charbon laisse des traces et une odeur.
Amicalement. Jean B Grimaldi

A J. Valet
Cette loc n’aurait-elle pas été affectée, pour un temps, entre 60 et 61, à Batna où mon frère résidait ? Selon les personnages sur la photo, à part celui en cabine, il s’agirait de mon frère, de ma nièce et d’une personne dont le visage ne m’est pas inconnu, mais pour laquelle je ne veux pas hasarder un nom. Cordialement, Jean B Grimaldi.

A J B Grimaldi
c'est fort possible sans être affirmatif ,une machine de réserve était en permanence en station a Batna trafic pétrolier oblige

sous la photo un nom Lorenzo sans doute l'auteur de la prise de vue et de son envoie au site Amités

A JB Grimaldi

Je voulais vous parler de cette photo sur Railfan-Europe mais vous m'avez devancé.
Cette voiture est morphologiquement identique à vos
( et je dirai même reprenant à mon compte votre terme )
nos Texas.
Bien que j'y voie une erreur dans la numérotation donnée sur ce site.
Cette photo prise sur le pont transbordeur des ateliers de Perrégaux spécialisés dans l'entretien et réparation de tous les matériels moteur et remorqué a voie métrique ( 1m et 1m055 )
Les CFAE dont le réseau principal se trouvait dans l'Est(ont hérités au regroupement des compagnies ) de la ligne de Colomb Bechar qui n'a connu que le double tamponnement et l'attelage automatique .
Willison.
Cette voiture porte un unique tampon central avec attelage à manille et ne peut venir que du Biska Tougourt,Ouled Rhamoun Tebessa ,voir Souk Ahras Oued Kéberit Tebessa le Kouif Tunisie,elle devrait alors être immatriculée X A 2 B 4 et non Y a 2 B 4 X voie 1m Y voie 1m055.
Il est donc certain que cette voiture a connu nos contrées de l'Est Algérien,et peut être y avons nous laissé quelques empreintes vous et moi.
Le luxe du compartiment de 1ere classe la destinée sans doute au train Ouled Rhamoun Tunis qui exista dans les années 304050.
Elle est sans doute en entretien à Perrégaux ,où en cours de transfert sur le réseau CFAE Orannais avant mise aux normes 1m055. Amicalement

A J Valet

La première fois que je fis la connaissance avec une Texas, c’était durant le mois de septembre 1942. J’avais alors un peu plus de sept ans. Mon père venait d’être affecté à Tébessa comme contrôleur. Nous avions pris le train à Ouled Rahmoun, en première classe, cela va de soi. Je crois avoir été émerveillé lorsque nous entrâmes dans le compartiment. Le 15 novembre de cette année, un bataillon de para américain, commandé par le Colonel Raf, sauta dans les environs de Tébessa et Youks-les-Bains. Pour échapper aux bombardements, notre famille et celle du chef de gare, femme et enfants, allâmes nous réfugier dans un Bordj à la sortie de la gare de Boulaf el Dyr.
Après la guerre, j’accompagnais souvent mon père pendant les vacances, soit sur Ouled Rahmoun, soit sur Oued-Kébérit. Les Texas voyageaient sur les deux lignes jusqu’en fin 1946 où la Oued-Kébérit passa en V.N. les voitures alors étaient des trois axe, surnommées voitures Tango. J’étais en gare de Tébessa lorsque le premier train à voie normale fit son entrée. Il était tiré par une 230 C. Locomotive à laquelle mon père était très affectionné.Ce ne sont que des souvenirs. Amitiés.

A J Valet
Encore un calami. trois axe, non trois axes. Bonsoir.

A JB Grimaldi

Ce ne sont que des souvenirs dites vous ? Mais quels souvenirs !!!
Mesurons ensemble la chance que nous avons de pouvoir parler de ça à nos âges. Très amicalement bien à vous

A J Valet

Oui, ce ne sont que des souvenirs parce que je ne possède aucune documentation à cet égard si ce n’est qu’internet pour rafraichir ma mémoire. Internet, merveilleux outil n’est-ce pas ? De ma formation je suis aéronautique, ce qui ne ma pas empêché de travailler dans le ferroviaire durant vingt ans comme privé, à la direction technique d’Interfrigo à Bale. J’étais assez bien briefé sur les règlements RIV, RIC et les fiches UIC. Mes fonctions m’ont permis d’être en contact avec les différents réseaux européens et du moyen orient. Je m’étends un peu trop. Bon, je suis pieds noir, la tchatche fait partie de notre DNA. Une chose est certaine, nous avons ce don de pouvoir nous adapter. Pour les personnes de la photo Lorenzo 2, je suis pratiquement certain qu’il s’agit de mon frère avec ma nièce et d’un ami qui avait fait l’école de l’air avec moi. Le dernier voyage que je fis dans une Texas, était pour la rentrée d’octobre 54. J’étais bien entouré par 4 Kouifiennes qui se rendaient au lycée à Constantine. Amitiés sincères.

A JB Grimaldi

Lorenzo. Un nom malheureusement retrouvé dans avis de décès de Ménerville.C'est pourquoi j'ai pensé que des Ménervillois pouvaient vous aider dans l'identification de ces personnes.
Aéronautique de formation,mais néanmoins férroviphile averti.
4 kouifiennes rien que ça !!!! Quoi de mieux pour un si long et monotone voyage.
J'ai évoqué la ligne Ouled Rhamoun Tebessa en 1942 dans la rubrique CFA page 1 photo gare 1961 12 comm
Bonne soirée amicalement J Valet

A JB GRIMALDI
J'ai été étonné d'apprendre que tu avais été à TEBESSA en 1942. Moi aussi,en 1940,à 9 ans, j'ai passé 6 mois en gare de TEBESSA car mon oncle était le chef de gare de 1939 à 1941 pour ensuite être nommé chef de gare à ALGER de 41 à 44 et finir à Constantine.
Je n'ai plus de photos de cette époque.Dommage!
Amicalement Giudicelli

A C Giudicelli
Oui, j’étais à Tébessa en 1942, j’avais un peu plus de sept ans. J’y restais à plein temps si l’on peut dire jusqu’en 1951, année durant laquelle j’entrais à l’Ecole de l’Air du Cap Matifou. Jusqu’en 1956, je me rendais à Tébessa trois fois par ans pour les vacances scolaires. Amitiés.

A JB Grimaldi
Petite réflexion Texas et question tango ?
A chaque fois que je regarde le compartiment de 1 ere
j'y vois la série télé " LES MISTERES DE L'OUEST " et je m'attends a apercevoir James WEST et Artemus GORDON
pour eux c'était une voiture salon mais l' atmosphère
que dégage ce décor y ressemble étrangement non ?

Tango, pourquoi Tango ces voitures a trois essieux dansaient elles sur la voie ?? très amicalement

A J Valet
Effectivement, elles dansaient, d’où ce qualificatif. On pourrait penser à tangage, non c’était du roulis. La musique était toutefois à trois temps, le ‘ta ta ta‘ des trois axes. Cependant les secondes étaient restées les même après la REMODERNISATION des troisièmes classe. Elles assuraient les trains entre le Kouif et Bône, tractées par les 140 (merveilleuses pour moi), puis les moches 6AE. Je dis merveilleuses, j’ai eu la chance d’être ‘in the cab’ plusieurs fois, assis sur la banquette du mécanicien. J’ai encore leur ‘tcheing, tcheing’ dans l’oreille, comme les Harley les bruits qu’elles émettaient à l’arrêt et en roulant leur étaient propres. Et puis leurs projecteurs à arc, en Algérie ils n’avaient pas été démontés, qui éclairaient la voie jusqu’à 1500 ou 2000 mètres. Pourquoi suis-je allé flirter avec les avions ?
Oui, la 1 ère des Texas avait un luxe qui fait rappeler celui d’un wagon salon. C’est vrai. Je n’avais pas pensé à la série ‘LES MYSTERES DE L’OUEST ‘. Il faut croire que l’on appréciait plus le luxueux à l’époque de la construction de ces voitures. Très amicalement.

A JB Grimaldi
Tous les véhicules ferroviaire,machines comme voitures étaient sujet à un mouvement imprimé par la qualité de la voie,accentué par leur suspension.
Locos comme voiture avaient un mouvement vertical dit de danseuse ou de galop et un mouvement latéral dit de lacet ( terme officiel )Les diésels 040 DA et DB avaient un mouvement de lacet très perceptible à l'oeil long capot vers l'avant;les 060 DC un mouvement de danseuse,la voie en était toujours la cause.
aujourd'hui c'est toujours le cas malgré les antis qui améliorent les choses il faut bien le dire,les voies extrêmement bien dressées y sont aussi pour quelque chose.la 140 qui vous a laissé un si grand souvenir était vraisemblablement une 140 U cédée aux CFA par le " transportation corps "Américain après la campagne de Tunisie,le très gros projecteur frontal à arc dont vous parlez semble en témoigner.
Les rames de phosphate du Kouif avant l'électrification étaient emmenées à Oued Keberit par des 150 C 1 a 30 de 1928.
Moi aussi j'ai mes calamis ,pourquoi ce I à Mystères allez savoir, mystère?? Bien amicalement à vous.

A J Valet

Les cheminots, dont mon père, les appelaient voiture Tango. Certes les voies y étaient pour quelque chose, bien que la V.N fût récente. Le compromis entre deux et quatre axe n’était pas un chois judicieux je crois. Etait-il basé sur la charge par essieux à l’époque de leur construction ? J’ai connu en Turquie des voies pires et je me demande si le Tango serait passé à la Samba.
Les 140 U, étaient les américaines pour moi, conduite à droite et long levier pour actionner le régulateur, légèrement incliné, faisant penser qu’il était prêt à tomber. En réalité cela permettait au mécanicien, assis, de ne pas trop lever le bras.Amicalement.

A JB Grimaldi
je les savaient danseuses mais j'ignorais ce qualificatif , en Turquie du tango a la samba en passant par la danse du ventre ??? Trois essieux pour répartir la charge,mais aussi que les 2 essieux étaient plus remuantes ,
,seul le bogie calmera le jeu .le type pensyvania Y 2 ocem de bonne qualité perdura dans le temps le premier lot de nos INOX en était encore équipé. Les cabines des Américaines étaient bien plus confortables que les européennes n'oublions pas la corde du sifflet qui faisait toute la largeur de la cabine ni le stoker mécanique Amicalement

A J Valet
Bonjour,
J’ai retrouvé sur le site Voitures d’Express à 3 essieux du PLM-Loco-Diffusion une A5 identique aux Tango, ces dernières certainement un héritage PLM. Trés amicalement.

A J B Grimaldi
Merci Mr Grimaldi JE viens de les voir sur le site loco diff .
Dans l'ENCYCLOPEDIE DES VOITURES SNCF il y est fait mention que ces voitures a caisse en bois livrées en 1906 07 1910 14 et 1922 au PLM une partie de ce parc a était cédé au PLM ALGERIEN puis CFA au cours des années 30 sur 318 143 ont traversées la grande bleue la plupart furent reconstruites métallisées par la SNAF a BONE a partir de leur châssis et organes de roulement elles devinrent grises avec accés par plateforme centrale a portes pliantes mais vous les connaissez je pense bien amicalement

A Joël Valet
Bonsoir. J’ai agrandi la photo de la Tango à une échelle en proportion aux dimensions de la voiture, en admettant qu’elle appartenait aux trois axes courtes du PLM, donc de 13,85 m de longueur. Tenant compte de cela, nous pouvons dire que les ressorts de suspension avaient une longueur d’environ 2,62 m. J’ai noté que les attaches des ressorts centraux permettaient un degré de liberté latéral. Le léger déplacement de l’axe central, à droite ou à gauche en route, à chaque jointure de rail, pouvait procurer une oscillation plus ou moins prononcée. Hypothèse de ma part qui est tout à fait gratuite. Ne connaissant pas la largeur ni l’épaisseur des lames, il m’est difficile d’approcher un calcul. Oui , je me rappelle des portes de circulation, les passerelles, les deux poignées de chaque coté et les soufflets souvent absents. Bon, c’était une autre époque, la bonne, nous étions plus jeunes même si je n’ai que 76 ans à peine. Trêve de Tango, n’oublions surtout pas nos chères Texas. Bien amicalement.

Et oui je suis le fils de André SAINTON (73 ans tout de même ),le dernier chef de dépôt de Tebessa...juste avant que la SNCF le rappel à Nevers -machines en 1963 il a fallut mettre le nouveau an u courant...j'ai beaucoup accompagné les conducteurs sur la ligne Bône-Tebessa et même ouvrir la ligne de Djiebel-Onk avec des 040 DC 3 essieux moteur par bogie.Normalement des 6 AE circulait mais comme les caténaires était plastiquait réguliérment le choix s'est porté sur les 040 DA et 040 DC . Je crois bien que c'est mon père qui conduit la machine...Une époque chère à mon coeur