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vue de Ménerville − 20/36
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vue du clocher 1
 
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[7] Commentaires des visiteurs du site
omar boutiche
Lundi 2 Juillet 2007 19:42
bonjour, prière nous informer d'où a été prise cette photo, apparemment c'est de chez nous de nos jours. qui sont les deux enfants.
merci
I B
Samedi 18 Août 2007 13:39
HORMIS LE PASSAGE DE L'AUTOROUTE ET L'EXTRACTION SAUVAGE DU TUFF LE PAYSAGE GARDE TOUJOURS NOS RPERES DE JEUNESSE.
Hubert Saint-Jevin
Jeudi 5 Novembre 2009 19:27
Ce que j'aimais singulièrement la nuit, et même si cela me donnais des frissons, c'était les glapissements des chacals qui nichaient dans nos montagnes et qui parfois sillonnaient les orées du village.
Vous en souvenez-vous ?
marie-jo
Vendredi 6 Novembre 2009 10:26
oui ,tout à fait Hubert j'ai exactement les memes souvenirs que toi et je n'ai jamais oublié le cri des chacals le soir venu là bas dans notre village.c'etait comme un mélange de fascination et d'epouvante!!
Geneviève Planque
Vendredi 6 Novembre 2009 10:43
Hubert j'étais comme toi j'aimais le cri des chacals, cela me faisait partir loin dans l'inconscient (j'éprouve la même chose pour les hurlements des loups).
Hubert Saint-Jevin
Vendredi 6 Novembre 2009 17:28
Eh oui! Que de bons souvenirs n'est-ce pas Geneviève?
C'était bien de se faire peur, surtout quand nous étions bien à l'abri dans nos maisons.

Toi Geneviève, Marie-Jo et mes autres amis (es) qu’avez-vous maintenus de notre village et de notre pays tels que nous l’avons vécu, jadis, à sa doucereuse époque ?
De notre village, chaque jour, j’entends fredonner les mélodies des eucalyptus et des figuiers dans un lointain. J’inhale encore quelques lambeaux de senteurs sublimes d’orangers fleuris et d’herbes folles, restées là-bas. Je revois, avec mes yeux noyés, nos rues, nos quartiers et nos maisons, du moins ce qu’ils en restent, caressés par ce soleil qui blanchissait nos cœurs. Je distingue nos maisons et terres abandonnées ou restent enfoui, à jamais, l’empreinte d’une période féerique d’une histoire de tout un petit peuple.
C’est dingue ! Cela fait 47 ans que j’ai quitté mon pays, mon village. J’en avais 11 quand j’ai pris le chemin de l’exile et pourtant rien n’a bougé dans mon cœur, si ce n’est que je l’entends pleurer quand j’évoque avec nostalgie ces horizons perdus.
Certes, je ne pleure plus l’Algérie d’aujourd’hui, elle m’est devenue indifférente. Quelque chose s’est brisé et je ne la reconnaitrais plus. Peut-être est-ce tout simplement pour masquer ma peine que je m’exprime de cette façon.
Souvent l’on me dit : Il te faut tourner la page ! Oui la page est tournée, mais la mémoire ne s’efface pas et comme je le dis habituellement, je ne garde de mon village, de mon pays perdu, que le sublime. Il y a des personnes qui sont restées là-bas, qui nous ont connus et qui sont encore nos amis, mais qu’en restera t-il dans 20 ans ? Comment perçoivent-ils leur pays aujourd’hui ? S’endorment-ils le soir en pensant, au lendemain retrouvé, à ce paradis qui leur fournit toutes les ressources que cette terre renferme ? Ce colossal pays où j’aurais aimé grandir parmi les délicieuses heures d’autrefois.
L’Algérie, Ménerville, c’est comme un premier amour : On ne peut l’oublier ! N'est-ce pas?
Je ne sais pas si j'ai bien choisi l'endroit pour écrire cela, mais c'est parti tout seul.
mzazanet jocelyne
Dimanche 8 Novembre 2009 18:09
Oh que oui tu as bien choisi l'endroit car vois-tu mon cher Hubert c'est exactement se que moi aussi je ressens
Tu as raison de dire que L'Algérie et Ménerville ne peuvent pas s'oublier
Dis tu te rappelles la couleur de la mer au rocher noir et le sable il n'était pas beau ? tout fin tout propre
Et maintenant va sur les plages que vois-tu mégots
des ordures et dans l'eau des sacs en plastiques j'ai même vu des crottes
Alors comment ne pas faire des comparaisons tu vois c'est une chose que mes enfants ne comprennent pas
C'est vrai tourné la page est parfois difficile mais comme toi je ne pourrais pas voir l'Algerie d'aujourd'hui et non plus Ménerville je garde au fond de mon coeur ce que j'ai quitté en 1962
grossses bises

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