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Ecole garcon 1982
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[38] Commentaires des visiteurs du site
photo
Mercredi 5 Avril 2006 12:41
Combien de fois est ce que j'ai longé ce mur !! ca rappelle des souvenirs !
bonjour
Mardi 27 Juin 2006 20:34
bonjour

Voilà, je me présente je suis le fils Kermoun Ali
j'habite actuellement à paris
Mon père est décédé le Mois d'avril de l'année 2003

salutations
Philippe Thoen
Mardi 8 Août 2006 0:19
Arrivé à Ménerville en mai 1955, j'ai terminé l'année scolaire en CM2. A la rentrée 55-56, j'étais en CEP 1 puis en 56-57 en CEP 2 où j'ai réussi mon Certificat d'Edutes Primaires en Juin 57. La classe se situait au premier étage tout au bout du bâtiment, il y avait sur le mur du fond un grand tableau représentant une maison avec l'ensemble de son circuit électrique que l'on pouvait utiliser lors des travaux pratiques (Je suis devenu électricien...). Le maître était très bon et gentil, je ne me souviens plus de son nom, mais je me souviens d'un autre nom de maître : M. Martini. Dans cette école, il y avait aussi les classes de CAP, mais à la rentrée 57-58, je suis allé à Alger au Collège Technique, 203 rue de Lyon, au Ruisseau (j'avais réussi le concours d'entrée en cinquième). Mes parents sont partis pour Médéa en fin 1957. Je n'ai plus jamais revu Ménerville. Je viens d'apprendre que "mon" école avait été très gravement touchée par le tremblement de terre et en partie démolie (photo sur site).
Quel dommange. Je n'ai que des bons souvenirs.
J'habitais à l'entrée de Ménerville (en venant d'Alger). L'adresse était "Maison Meurad", rue nationale. En face, il y avait le café (Canto ?) et l'épicerie de M. Mesquida. Souvenirs... Souvenirs...
BENZERGA Hamidat
Lundi 21 Août 2006 20:35
Le bloc de maisons en face de Canto et Mesquida appartenait aux MERAH (et non MEURAD).
henri calatayud
Mercredi 23 Août 2006 14:40
quand nous étions en retard pour éviter les réprimandes de Mr. LAGAIN nous rentrions par la porte privée qui se situe dans cette rue au niveau de la voiture jaune et en vitesse avant que les coups de sifflets du directeur ne retentissent.
Paul TRIAY
Samedi 26 Août 2006 9:56

C'est dans cette rue que nous jouions avec mes camarades:C.Simon,D.pons,José Mazanet et son frère et bien d'autres dont j'ai oublié les noms;notre jeu privilegié était "la canette",ancêtre du base-ball !!!! surtout pendant les grandes vacances.
Barthélémy VICENS
Samedi 23 Septembre 2006 18:24
J'ai eu le plaisir de rencontrer Mr Lagain il y a quelques temps; Il habitait à 40 kms de DAX (40100). Là où je demeure depuis 1963.
Mr Lagain est décédé en 2005.

Amitiés à tous
Gonzalez jean paul
Lundi 2 Octobre 2006 17:36
A PAUL TRIAY Je suis le cousin de roger et josé Mazanet et je me souviens des parties de canette et quand nous frappions un peu fort on se faisait remonter les bretelles quand voulions récupérer la cannette dans les jardins ou les gents avaient peur pour leurs carreaux
visiteur
Samedi 7 Octobre 2006 14:56
bonjour, je me présente je suis reda ifri j'habite actuellement a coté de cette école qui a été démolie l'ors du seisme du 21 mai 2003.
salutation.
Paul TRIAY
Vendredi 13 Octobre 2006 23:07

Reda,fais-tu partie de cette famille qui habitait dans les années 50 ,à coté dela famille Hachemi et qui étaitdonc voisins dema famille,entre le stade et l' école de garçons ?
Foudil Boutiche
Samedi 14 Octobre 2006 19:29
Bonjour Paul
Reda c´est le fils à Ifri Amar mon cousin et tu as raison car à l´époque il habitait avec les Hachemis.
youcef
Vendredi 26 Janvier 2007 7:17
oh!oui que cette rue est évocatrice ?!!! pour tous les enfants de Menerville. et le jeu de canette qui ne l'a pas joué ??? bien amicalement a tous .
G. GUASCH
Mercredi 21 Février 2007 20:39
Mazanet n'avait pas grand trajet à faire puisqu'il habitait en face de l'école; au niveau de la voiture jaune que l'on apercoit sur la photo. Les fenêtres que l'on voit en bas dans la partie bleue sont sans doute celles des douches.
J'ai également joué à "Canette" mais pas à Ménerville. Ne faudrait-il pas expliquer en quoi consiste ce jeu?
pierre miguel
Dimanche 1 Juillet 2007 17:24
Qui se souvient des jeux de cannette qu'on frappait avec un baton, après avoir tapé sur une des pointes pour la faire sauter. Presque un dérivé du base ball.C'était des jeux peu onéreux, mais c'est vrai parfois un peu dangereux surtout si on était face à la trajectoire de la canette
Chantal
Dimanche 1 Juillet 2007 22:56
Oui je m'en souviens Pierre. Je m'en souviens d'autant plus que mes cousins étaient trés assidus à ce jeu...jusqu'au jour où un y laissa une arcade sourcillière...sans trop de gravité tout de même...

Ce serait bien d'en parler dans la rubrique "les années d'insouciance" ouverte par Paul sur le forum. (je le cite avant qu'il ne nous fasse encore un caca nerveux comme pour la rubrique "fête au village"...rire)Il doit y avoir plein de souvenirs sur ce jeu qui faisait fureur dans toutes les cours à Menerville à une certaine époque.
Paul TRIAY
Lundi 2 Juillet 2007 11:19
Je ne répondrais pas aux attaques d' une demoiselle,qui à l' époque devait "elle" faire son petit caca dans ses langes,mais j' avais effleuré le sujet,Pierre,un peu plus haut,le 26 août et il est vrai que c' était un sport trés pratiqué au village,surtout pendant les vacances...Nous en reparlerons plus longuement dans le forum ,le moment venu. Amitiés.....
Chantal
Lundi 2 Juillet 2007 13:24
Que de flatteries!!! Ce qui laisse entendre que je suis tellement plus jeune que toi Paul? Morte de rire...
Slimane B.
Jeudi 26 Juillet 2007 22:24
L'école de garçons,le CEG(pour l'ancienne génération)temple du savoir qui a illuminé toute la région;passage obligé de nombreuses générations dont le cursus allait du primaire au cours complémentaire.Je n'oublierai jamais aussi la salle de sport digne de ce nom et les équipements nécessaires à la pratique de l'éducation physique et sportive dont se dotait l'école alors.C'était un moment qu'on attendait et savourait.Merci!M.Kheireddine!Notre éducateur sportif.
febrer alain
Jeudi 20 Août 2009 8:11
A tous un souvenirn de cette rue que je désignerai par le nom "Mazanet". Remontons cette rue et au beau milieu l'on devine une entrée, des gens sont assis.Tous les jeudis après-midi l'on se retrouvait là avec m.Prost c'était là qu'il entreposait son matériel. Je me souviens qu'il avait lancé l'idée d'un club de jeunes. Il nous avait réunis , je crois que nous n'étions pas très nombreux, et c'est là qu'il avait déclaré :Dans ce club on se tutoie, je ne suis plus m.Prost mais , tenez-vous bien, "la quicque"... il fallait le faire.Quel personnage!
menerthénien
Dimanche 30 Mai 2010 11:10
Salut à tout le monde.Qui ne connaît pas l'école de garçons qu'on appellait LIKOUL LAKBIR.Au sous-sol il y avait les douches et du côté de la sap il y avait la cantine tenue par madame SIMON.Portez vous bien.
NB Londres
Samedi 10 Mars 2012 0:39
Je me souvien l'ecole des garcons de ma 1ere annee scolaire jusqua ma reussite de 6eme et memes toutes les fetes de la fin d'annee sans Ninis Baci Chante pas la fete d'annee.

J'aimerai bien de m'envoyer les photos Merci Beaucoups
Djillali B.
Dimanche 9 Septembre 2012 10:47
Bonjour,Mr Chaffardon je vous envoie ce texte.Je ne sais pas s'il mérite l’intérêt de nos amis et je m'en remets à vous.Merci par avance.

La rentée scolaire 2012/2013.
A Sept heures quarante cinq minutes, dans un grand grincement de gongs mal huilés, le portail s’ouvrit en grand, le maitre de service invita les bambins à entrer et brusquement une magnifique ruche colorée anima la cour. Les « nouveaux », accompagnés de leurs parents, s’avançaient prudemment, le cœur serré et la main scotchée à celle de leurs accompagnateurs. Certains pleuraient déjà. Les « anciens », faisant les fiers, déambulaient dans la cour, se saluaient à grands coups de tapes dans le dos. Et tous, petits ou grands, faisaient le tour de l’école, certains pour essayer de découvrir les lieux, d’autres pour, juste peut être, se dégourdir les jambes et évacuer ainsi le stress du premier jour de classe. Les enseignants, rodés au rythme des rentrées scolaires, s’affairaient à canaliser le flux des élèves. A huit heures, la cloche sonna et dans un grand brouhaha qui faisait plaisir à « voir » les rangs se formaient devant les classes et tous les anciens élèves rentrèrent en cours. Quelques collègues faisaient l’appel des nouveaux inscrits selon des listes préétablies, à l’issue desquelles, chaque groupe d’élèves se dirigeait vers sa classe, son ou sa maitresse en tête. D’autres s’occupaient des parents , les rassuraient en répondant à leurs préoccupations et ainsi, petit à petit, la cour se vidait et les derniers visiteurs se dirigeaient vers la sortie de l’établissement .Il est aux environs de neuf heures , neuf heures dix minutes, en ce deuxième dimanche du mois de septembre 2012 et La nouvelle rentrée scolaire a bien eu lieu comme d’habitude, mais, pour la première fois depuis quarante ans, elle s’est déroulée, cette fois-ci ,sans moi .En cette matinée du neuf septembre 2012, dans ma cuisine ,en oisif, un grand pincement de cœur écourta mon petit déjeuner et je pris vraiment conscience pour la première fois que j’étais véritablement et définitivement en retraite. Je ferme les yeux et je pense avec nostalgie à toutes ces années passées dans les divers établissements scolaires où j’ai eu l’honneur d’exercer et je ne peux m’empêcher d’avouer que cette ambiance de cour d’école et son atmosphère si particulière commencent déjà à me manquer. Je ferme les yeux un moment. En ce jour fatidique qui, pour moi, marque la fin d’une longue étape, mes pensées vont d’abord à mes collègues, jeunes ou plus âgés, femmes ou hommes, desquels j’ai beaucoup plus reçu que donné et au contact desquels année après année je me suis énormément enrichi. Je les remercie toutes et tous très chaleureusement pour toute l’aide précieuse et toujours désintéressée qu’ils ont bien voulue m’apporter au cours de toutes ces longues années dans la difficile mais passionnante gestion du quotidien. Leur mérite est d’autant plus grand qu’ils ont eu parfois à supporter mon caractère difficile et les exigences toujours renouvelées et souvent pesantes de la fonction. Je remercie aussi les parents d’élèves, association en tête, pour la sincère confiance qu’ils m’ont toujours accordée, en me confiant, années après années, leurs « biens les plus précieux » et, je pense enfin et surtout à tous ces bambins, ceux que je continue d’appeler mes enfants, dont la plus part d’entre eux, devenus aujourd’hui adultes, continuent de m’honorer de leur amitié et de leur respect. Je revois encore, en ce moment même, leurs regards, certes parfois espiègles, mais toujours confiants, joyeux et pleins d’espoir. A tous, hiérarchie et autorités locales comprises, merci du fond du cœur pour l’agréable bout de chemin parcouru ensemble dans la pratique quotidienne de ce que j’appelle, depuis toujours, le « plus beau métier du monde. » Bon courage à tous.
Ps : Dans ma tête, il pleut le souvenir de tous mes collègues en retraite, de tous les enseignants disparus souvent trop tôt, parfois tragiquement et quelque fois dans l’exercice de leurs fonctions, emportés par la bêtise ou la folie des hommes et ces modestes lignes leur sont dédiées, comme un pourtant très insuffisant hommage posthume rendu à leur mémoire.
Tidjelabine le 9 septembre 2012,
Djillali.

Geneviève Planque
Dimanche 9 Septembre 2012 17:57
Bonjour Djillali
Tes textes sont toujours aussi explicites de tes sentiments. Je pense que tu as du être un enseignant que les élèves regrettent et que tu fais partie de leurs meilleurs souvenirs scolaires.
Amitié
Geneviève
Paul TRIAY
Dimanche 9 Septembre 2012 23:46
Bonsoir DJILLALI,
Comme tous les soirs ,avant d' aller me coucher ,je prends "5" minutes pour visionner et lire les éventuels commentaires du jour.Et alors que depuis un certain temps ,comme le disait F.Raynaud dans un de ses sketchs,hormis les mémorables souvenirs de notre ami VALET,nous n'avions pas grand chose à se mettre sous la dent.
Mais ce soir ,grâce à ton merveilleux texte,je suis revenu quelques dizaines d' années en arrière et j' ai eu le sentiment d'y être dans cette fabuleuse école (photo d' entête)et de revivre ce que tu décris si bien ...Je t' en remercie car je vais aller "au dodo" avec la tête pleine de souvenirs d' enfant..Bonne nuit les petits ......
Paul
marie jo
Mardi 11 Septembre 2012 22:15
message pour Paul

ne pouvant plus me connecter aux "internautes" sur le forum ce site,je profite de cet espace ou tu interviens pour te dire tout le plaisir que j'ai eu à lire ton affectueux message pour mon anniversaire.En vérité d'autres y pensent en dehors de ce site mais quand bien même tu serais le dernier que je me dirais de toute façon que j'ai la plus haute qualité( en ta personne) à défaut d'avoir la quantité pour la simple raison qu'il ya des personnes qui comptent plus que d'autres ,c'est comme ça,et pour moi tu en fais partie.Poutous à toi.

message pour Djillali
mon cher ami,il est de notoriété publique que nous voyageons ensemble et mon enthousiasme pour ta prose peut sembler du parti pris..
c'est pas faux..je suis de parti pris à ton égard puisque je t'admire de toute façon, mais quel talent tu as pour visiter les recoins de nos souvenirs.merci pour tout celà mon ami.

message pour mon sacré Joel
je ne t'oublie pas et tu es notre heros ici ,c'est evident !
Jean Baptiste Grimaldi
Dimanche 16 Septembre 2012 17:16
Bonjour Djillali
Un très joli texte narratif. Cette nostalgie que vous évoquez et votre sensibilité devraient vous permettre de continuer cette étape. Ecrivez, vous savez si bien le faire. Amitié.
Djillali B.
Mercredi 19 Septembre 2012 9:17
A Géneviève Planque,Marie Jo, Paul Triay, Jean Batiste Grimaldi.
Bonjour.
Je vous remercie vivement mes amis du site pour vos sincères encouragements. Vos commentaires empreints d'une grande mansuétude envers pour mes petits bouts d'écrits, sont l'expression fidèle d'une amitié qui raccourcit les distances et retend des liens tissés sur les pentes d'un " Val fleuri " communément et amoureusement appelé Menerville .Djillali B.
gg
Mercredi 19 Septembre 2012 13:37
Bonjour,
l'an prochain je suis chargé de préparer le journal, je suis à la recherche d'articles ,peut-être que l'un d'entre vous pourrait nous expliquer le jeu de la canette(rien à voir avec la bière ).A+
Djillali B.
Vendredi 21 Septembre 2012 15:52
à Marie Jo.
Bonjour Madame, voyager en votre compagnie et un honneur et un privilège et j’espère de tout coeur que le train de Mr Valet continuera longtemps à nous faire faire quelques unes de ses royales virées dont il a le secret.De toutes les manières, pour ce qui me concerne, l'abonnement a été pris, depuis le premier jour.
Ps :Je constate que le rassemblement 2012 a été bénéfique à plus d'un titre et j'en suis ravi, d'autant plus qu'il aura réussi à apporter au site plus d'animation et de chaleur.
marie-jo
Samedi 29 Septembre 2012 12:23
bonjour Djillali

savez vous que vous étiez bien avec nous à notre rassemblement puisque c'est un de vos jolis textes-en l'occurence celui sur l'école de garçons-qui faisait la couverture de notre bulletin de Menervillois.
merci de nous faire toujours partager vos pensées et votre talent.
Je suis bien d'accord avec vous que ce rassemblement a vivifié le site(et c'est quand même la meilleure façon de remercier Jean-Bernard) mais j'espère aussi que sacré Joel est sur les rangs pour continuer l'aventure.
Djillali B.
Lundi 1 Octobre 2012 9:04
Bonjour Marie au coeur d'or comme dit " Sacré Joel ".

Ma présence virtuelle au rassemblement , celle de Joel et d'Ahmed est une de vos idées ,je le sais et je vous en remercie.Que la couverture du bulletin des menervillois porte un de mes textes me fait plaisir.Mais je crois surtout que cette attention rend un hommage mérité à tous les enseignants que cette école a eu l'honneur d'abriter et à tous les élèves qui l'ont fréquentée.Et dieu sait s'ils sont nombreux .Depuis le rassemblement, Jean Bernard n'a pas chômé et je ne pense pas qu'il s'en plaigne. Au contraire.Joel se fait discret,mais il sera là, Marie Jo, sur le marchepied de son wagon un bouquet de fleurs à la main vous attendant à en rendre jaloux tous les présents sur le quai car " cet homme ne nous mène pas en bateau" n'est-ce-pas Madame, Sa Micheline étant plus appropriée pour le long voyage auquel il nous convie ?Portez vous bien.Essaha welhna comme on dit chez nous. Djillali.
Djillali B.
Lundi 1 Octobre 2012 20:16
Bonsoir Jean Bernard, je te prie de bien vouloir corriger une "coquille " en fin de texte de mon "post" du lundi premier octobre...le long voyage auquel il nous convie et non pas convient ce qui n'est certes pas convenable de la part d'un instituteur même en retraite et merci.
marie-jo
Mercredi 10 Octobre 2012 15:45
cette effervesence fait plaisir à voir Djillali!
sacré Joel est revenu dvant sa machine et le voyage continue avec notre poète préféré, et d'aures aussi ,des souvenirs pleins la tête et des étoiles plein les yeux..
Essaha welhna!
Djillali B.
Mercredi 17 Octobre 2012 13:11


Histoire véridique
L’écureuil et l'oiseau.

Djamal habite la banlieue londonienne. Chaque soir, il aime à prendre le frais dans son jardin. Quelques arbres, des rosiers, une pelouse, un banc, une tasse de thé, un journal le tout dans un silence presque total. Tous les jours, Djamel dépose un biscuit dans un coin du jardin , s’installe à son banc et ouvre son journal. Quelques minutes plus tard, un écureuil, habitué des lieux descend de son arbre, se saisit délicatement du biscuit et le grignote lentement comme pour en savourer chaque miette. L’animal cependant, ne mange pas tout le gâteau, il en laisse toujours un petit morceau sur la pelouse et rejoint prestement son arbre. Quelques minutes plus tard, un petit oiseau, un rouge gorge, tout en grâce et en fragilité, pépiant de joie se pose devant le morceau de biscuit, le picore en deux ou trois becquetés délicates et s’envole en chantonnant... Cette scène magnifique dure depuis plus d’un an.
L’amitié et l’affection n’ont pas besoin de discours ni d’envolées lyriques. Parfois une simple présence suffit…
Rémy Laven
Samedi 20 Octobre 2012 8:38
Belle histoire Djillali. Moi qui suis un rêveur impénitent, je me plais à imaginer que l'écureuil laisse intentionnellement un bout de gâteau pour le partager avec le rouge-gorge. Dommage que ce bon Jean de La Fontaine ne soit plus de ce monde, il aurait peut-être écrit la fable "L'écureuil et le petit oiseau" à partir de cette anecdote, avec une jolie morale à la fin.
Non. Tout bien réfléchi ce n'est pas une bonne idée. Ça nous aurait fait une récitation de plus à apprendre par coeur chez monsieur Ciabrini ou monsieur Drai.
Djillali B.
Mardi 23 Octobre 2012 10:45
Il m'arrive aussi d’être un rêveur impénitent Remy, et j'attends" depuis déjà" les vibrations des rails sur le quai, annonçant le train de Joel sous le tunnel ménervillois. L'entends-tu ami ?
Jean Baptiste Grimaldi
Jeudi 25 Octobre 2012 15:55
Bonjour Djillali
Bravo, racontez-nous encore de belles histoires qui nous font rêver. Amicalement .
A jean Baptiste , avec mes amitiés.
Samedi 3 Novembre 2012 9:42
Bonjour Jean Baptiste pas d’histoire aujourd’hui, juste une feuille blanche.



Le syndrome de la feuille blanche, on a tous connu cela un jour. On l’étale devant soi, on la regarde, on suce son crayon, on lève la tête au ciel, on se tire les cheveux enfin pour ceux qui en ont. On se creuse la tête mais rien ne vient. Pas le moindre sujet à se mettre sous la dent. Le fil des idées est rompu. On a beau regarder à droite, à gauche, rien ne jaillit. C’est le calme plat. C’est vraiment désespérant, pourtant, on vit dans un monde en perpétuel mouvement, dans un milieu riche en évènements où chaque minute qui passe ne ressemble en aucune façon à celle qui va venir, mais l’œil n’arrive pas à percevoir le changement et à le traduire sur le papier. C’est le trou noir qui fait fuir l’inspiration, c’est l’aridité totale, c’est le désert. C’est rageant. Alors excusez-moi de refermer mon cahier, et confus de laisser ma feuille vide, celle que je n’arrive pas noircir faute de matière celle qui me donne mauvaise conscience comme maintenant où je m’apprête à vous la présenter la mort dans l’âme aussi blanche que le cœur de mes amis qui indulgents me pardonneront cette digression devant cette inspiration qui me nargue en jouant à cache-cache avec moi, jeu qui pourtant n’est plus sensé être de mon âge.
Djillali B.
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