Ménerville nos souvenirs, Algerie, Ménerville, Thenia, Souvenirs de Ménerville, Souvenir de Ménerville
Notre village − 12/185 Grand rue-3
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[15] Commentaires des visiteurs du site
BENZERGA Hamidat
Lundi 21 Août 2006 20:17
Sur la gauche : la librairie GESSIN ensuite la boulangerie SIGWALD.
En face le café du Commerce.
henri calatayud
Mercredi 23 Août 2006 19:34
En dernier lieu dans l'impasse à gauche était la boucherie FIOL Denis , auparavant je crois qu'il y avait un distributeur de vin , peut être Mr. SOLERA ?
henri CALATAYUD
Dimanche 10 Septembre 2006 11:31
Pour en revenir à la famille FIOL , ils étaient établis auparavant dans une petite maison rue FOURCHAULT , anciennement Mr. GASQUE (il habitait dans la cour en bas prés de chez SCOTTO ), m'est toujours resté gravé le magnifique sourire de Mme FIOL ! Ce fut ensuite la maison de Mr et Mme MESQUIDA , (la moto du père , une pièce de musée !!)
Denis Fiol
Lundi 18 Septembre 2006 13:36
Merci à) Calatayud pour son souvenir de la rue Fourchault;nous regrettons beaucoup de ne plus pouvoir assister à ces retrouvailles annuelles.Encore ce matin j'ai eu recours au SAMU pour entrée mon épouse en urgence à l'hôpital;Nous avons eu l'occasion,il y a déjà quelques années de passer par Nice où nous avons entendu parler d'un certain Colonel?
Colombe
Mardi 7 Août 2007 13:18
La grande rue! On y respire la sérénité.Il fait bon de s'aérer l'Ame,et de faire une balade, puiser dans ses souvenirs, qui demeurent éternels. Anissa.
YOUCEF H
Mercredi 8 Août 2007 10:16
c'est beau ça ! et dire que ce fût Ménerville.....
renee jeanine bertrand
Mercredi 28 Mai 2008 12:59
je suis née à MENERVILLE ma grand mère MME CANDELA habitait-rue nationale- est ce la grande rue ??? merci d une réponse a bientot mes amitiés à tous bertrand@adoram.fr
Foudil Boutiche
Mardi 27 Octobre 2015 15:34
Un copié collé avec la permission de mon cousin BOUTICHE DJILLALI.
Djillali Boutiche
36 min ·
C'est un village, un lieu paradisiaque, que ma mémoire reconnaissante fait vivre à travers des mots, de pauvres mots qui nostalgie oblige, resurgissent en vrac comme des souvenirs épars qui s'essaient inlassablement à restaurer les images mentales d'une période qui fut...
Le val fleuri.
De belles et blanches cités encore aux noms d’étrangers oubliés
Siegwald, Morla, De Rose, Carratero, De la Sablière, Just.
Un amour de rues : principale et adjacentes, serpentines
Flânant langoureusement à travers une ville verdoyante,
Egayée à intervalles irréguliers de frênes majestueux
Et d’eucalyptus géants qui partaient à la conquête du ciel.
Une floraison de coquettes villas aux façades blanches
Comme plantées délicatement aux flancs de deux collines
Qu’accompagne un val en lit d’oued paré de tuiles écarlates.
Des petits jardins ou régnaient des fleurs magnifiques,
Aux couleurs bariolées, aux senteurs subtiles, envoutantes :
Rose, arum, glycine, lilas, jasmin, iris, tulipe, géranium
Qui parfumaient nos promenades des longs soirs d’été.
Des treilles qui croulaient sous le poids de grappes dorées
Cépages aux noms prestigieux à consonance musicale :
Chasselas, Muscat, Dattier, Cinsault, Perlette, Sultanine
Dont les grains juteux sont un vrai péché de gourmandise.
Des pommiers, des poiriers, des figuiers, des jujubiers,
Des orangers, des mandariniers, aux fruits tentateurs
Que les chenapans que nous étions croquaient avec joie,
En détalant devant des propriétaires totalement furieux.
Des écoles magnifiques accueillant des enfants studieux.
Un hôpital moderne et renommé, une belle petite poste
A laquelle était adossé un coquet et mignon marché couvert
Où l’odeur de sardines rappelait la proche « grande bleue. »
Une placette plantée d’arbres taillés et à l’ombre desquels,
Musardaient tous les désœuvrés et les bambins des environs
Ravis d’entendre, écrasées sous la semelle de leurs souliers,
Chanter allègrement des petites boules vertes tombées du ciel
Un hymne dédié tout simplement au bonheur d’être « d’ici ».
Une mosquée, une église catholique, un temple protestant
Triangle dans lequel coexistaient convictions et liberté de culte.
Un hôtel de ville, merveille de conception et d’architecture,
Au soubassement duquel une belle salle des fêtes paradait
Proposant au regard ébaubi une scène digne des grands théâtres.
Une gare où passaient trains et « Michelines » et sur les quais
De laquelle, nos esprits d’enfants rêvaient de grands voyages,
Naïfs que nous étions déjà de vouloir quitter le paradis sur terre.
Tizi Ath-Aicha, Ménerville, Thénia, histoire plurielle malmenée,
Ville cosmopolite, carrefour où toutes les tentations s’opposaient,
Réceptacle fidèle où joies et peines depuis l’enfance s’alternaient
S’entremêlaient, se séparaient longuement, puis se recroisaient,
Laissant blessures et cicatrices marquer nos âmes en devenir.
Lieu de tolérance, de culture, miroir de la mémoire collective,
Ville altière, ville magnifique, ville insoumise et pourtant fragile,
Ville maintenant virtuelle, vivant dans de douloureux souvenirs,
Instantanés sublimés d’un passé lointain que le temps ne ride plus,
Je t’ai en moi, gravée, précieux symbole d’Amour et de souffrance. Boutiche Djillali !
amie de Djillali
Lundi 2 Novembre 2015 19:30
cher ami Djillali
Tu es pour moi l'alter ego d'un écrivain genial, qui,bien qu'anglais de naissance ,était aussi un amoureux de la Méditerranée et de l'Orient. Comme moi.
je n'ai pas le talent, c'est donc lui que je convoque pour te répondre :
« Il restait éveillé et regardait les tours et les minarets plaqués sur le ciel bas, alourdi de poussière, et il voyait en surimpression les empreintes géantes des pas de la mémoire historique qui sommeille au fond des souvenirs de la personnalité individuelle, son mentor et son guide : en fait son inventeur, car l'homme n'est rien d'autre qu'une extension de l'esprit du lieu. » L.Durrell 1957
visiteur nostalgique
Jeudi 5 Novembre 2015 10:03
Écrivain génial oui et félicitations.
Djilali on te demande également d’énumérer les dechras environnantes de thenia :boukhanfar -Ouled ali-mahrane-guedara-maghaldane-tabrahimt-soumaa - beni arab et autres ..
C'est la ou ont vécu nos parents avant la création de Menerville. Salutations
Un visiteur
Jeudi 5 Novembre 2015 10:10
Quel style, si pur, sans artifices...
Quel bonheur et quelle fierté de compter parmi nous quelqu'un de si doué, qui arrive avec tant de simplicité et musicalité à faire chanter ses phrases qui paraissent si simples à écrire, quand on ne s'y est jamais essayé!!
Ecrivain, conteur, poète ? Les trois peut-être!
Prière à l'administrateur :
Créer une rubrique pour Djilali, afin de réunir pour notre bonheur, tous ses beaux textes, au risque de "mettre à mal" sa modestie... Enfin, BRAVO DJILALI!
Continue à nous émouvoir!
Djillali B.
Samedi 14 Novembre 2015 11:12
à visiteur nostalgique du jeudi 5 novembre :
Bonjour!
Vous souhaitiez lire dans le poème les noms des douars environnant le ville de Thénia! je vous propose cette mouture en espérant que ce rajout n'altère point le sens et l'harmonie du texte initial.
à visiteur du jeudi 5 novembre:
Merci pour les encouragements et la proposition adressée Mr l'administrateur du site.
à mon amie Marie- Jo.
Tu as tous les talents Marie et ceux de la sincérité, de la grandeur d'ame et de la fidélité en amitié n'en sont que des exemples que je cite pour illustrer mon propos!Un éternel merci pour toutes tes attentions affectueuses.
Le val fleuri.
Des collines chaleureuses abritant des douars valeureux.
Des mechtas, en sentinelles, le regard vigilant et affectueux
Se déclinent en postes de garde dont les guérites étaient
La trame d'une heureuse géographie que ponctuent , çà et là,
des lieux dits,cocons originels, où chaque divin fil de soie
S'offre le plaisir d'un patronyme à la sonorité haminieuse
Des phonèmes de chez nous : Béni-Arab, Boukhanfar,
Guedara,Maghaldane,Mahrane,Ouled Ali,Tbrahimt,Soumaa...
De belles et blanches cités encore aux noms d’étrangers oubliés:
Siegwald, Morla, De Rose, Carratero, De la Sablière, Just.
Un amour de rues : principale et adjacentes, serpentines
Flânant langoureusement à travers une ville verdoyante,
Egayée à intervalles irréguliers de frênes majestueux
Et d’eucalyptus géants qui partaient à la conquête du ciel.
Une floraison de coquettes villas aux façades blanches
Comme plantées délicatement aux flancs de deux collines
Qu’accompagne un val en lit d’oued paré de tuiles écarlates.
Des petits jardins où régnaient des fleurs magnifiques,
Aux couleurs bariolées, aux senteurs subtiles,envoutantes :
Rose, arum, glycine, lilas, jasmin, iris, tulipe, géranium
Qui parfumaient nos promenades les longs soirs d’été.
Des treilles qui croulaient sous le poids de grappes dorées
Cépages aux noms prestigieux à consonance musicale :
Chasselas, Muscat, Dattier, Cinsault, Perlette, Sultanine
Dont les grains juteux sont un vrai péché de gourmandise.
Des pommiers, des poiriers, des figuiers, des jujubiers,
Des orangers, des mandariniers, aux fruits tentateurs
Que les chenapans que nous étions chipaient avec joie,
En détalant devant des propriétaires totalement furieux.
Des écoles magnifiques accueillant des enfants studieux.
Un hôpital moderne et renommé, une belle petite poste
A laquelle était adossé un coquet et mignon marché couvert
Où l’odeur de sardines rappelait la proche « grande bleue. »
Une placette plantée d’arbres taillés et à l’ombre desquels,
Musardaient tous les désœuvrés et les bambins des environs
Ravis d’entendre, écrasées sous la semelle de leurs souliers,
Chanter allégrement des petites boules jaunes, tombées du ciel,
Un hymne dédié tout simplement au bonheur d’être « d’ici ».
Une mosquée, une église catholique, un temple protestant
Triangle dans lequel coexistaient convictions et liberté de culte.
Un hôtel de ville, merveille de conception et d’architecture,
Au soubassement duquel une belle salle des fêtes paradait
Proposant au regard ébaubi une scène digne des grands théâtres.
Une gare où passaient trains et « Michelines » et sur les quais
De laquelle, nos esprits d’enfants rêvaient de grands voyages,
Naïfs que nous étions déjà de vouloir quitter le paradis sur terre.
Tizi Ath-Aicha, Ménerville, Thénia, histoire plurielle malmenée,
Ville cosmopolite, carrefour où toutes les tentations s’opposaient,
Réceptacle fidèle où joies et peines depuis l’enfance s’alternaient
S’entremêlaient, se séparaient longuement, puis se recroisaient,
Laissant blessures et cicatrices marquer nos âmes en devenir.
Lieu de tolérance, de culture, miroir de la mémoire collective,
Ville altière, ville magnifique, ville insoumise et pourtant fragile,
Ville devenue virtuelle, vivant dans de douloureux souvenirs,
Instantanés sublimés d’un passé lointain que le temps ne ride plus,
Je t’ai en moi, gravée, précieux symbole d’Amour et de souffrance. Boutiche Djillali !
Un visiteur
Lundi 16 Novembre 2015 11:22
Merci beaucoup Djilali, car je réunis tes textes en les illustrant de dessins et de photos trouvées sur le site... Merci.
visiteur
Lundi 16 Novembre 2015 12:17
Bonjour Jean Bernard!
Parfois le clavier n'obéit plus comme il se devraitaux regles elementaires de l'orthographe et se met à supprimer consonnes et voyelles à sa guise!Oh bien sur, mon doigt n'y est certainement pas etranger et je ne l'exonére nullement des fautes commises! Et bien que je sois sur que mes amis ont rectifier d'eux, je ne peux m'empecher de prier J.B.d'ajouter un r au mot " harminieux" écrit malencontreusement haminieux en ligne six du texte! merci.
Djillali B.
Lundi 16 Novembre 2015 19:36
Bonsoir JB !
Je suis l'auteur du message du Lundi 16 Novembre 2015 12:17.
J'avais omis de signer mon post! Mille excuses! Merci.