C'est là que Mr le maire nous a marié Germaine Jobert et Alain Hamon le 23 121961 voici...... bientôt 45 ans 1/2 , comme le temps passe.

Ccombien de coups de sirène intempestifs ont retenti ces garnements , dont je feais partie,trouvaient drôle de la faire retentir avant la fin du carême.

a administrateur
je considère cette batisse (qui n'existe plus hélas )non pas à cause du séisme mais à cause de la bétise humaine ) comme la plus belle batisse au monde. on aimerai bien connaitre son architecte plutôt son artisan

C'est vrai que cette "bâtisse" représente beaucoup pour tous les menervillois, et je sais que beaucoup d'habitants de Thenia aimeraient voir reconstruire un bâtiment similaire ! qui sait ... Il faut en parler a vos élus. -JBC-

à administrateur
je pense que c'est fait, d'aprés l'esquisse de la reconstruction ils vont la reproduire ce sera la meilleure chose qui'ils puissent faire à ce village meurtrit. dailleur il ne reste de ménérville que la place il n'ya rien à detruire (ce quist resté de la betise humaine a été anéanti par le seisme) je vous remercie vivement à la place de mes défunts parents parents d'avoir pensé à rendre ménérville étérnelle car elle le sera dans nos mémoires à travers surtout ce precieux site . mon fils n'apas vécu à ménérville mais je lui apprendrai à l'aimmer

la belle mairie nous la verrons jamais comme le passe car il y a une modification aux escaliers et au niveau et meme elle ne sera plus mairie mai une daira

On dit souvent""comme le temps passe!"".
Mais c'est nous qui passons trés vite. Le temps est là figé pour l'éternité...

Ne se lamantant pas la vie est ainsi faite il y'a bien des choses qui ont été détruit par la bétise humaine

Mon cher Paul

Si tu savais combien de fois en passant devant la mairie j'ai eu envie d'appuyer sur le bouton. Je ne l'ai jamais fait (because parents) et j'ai en toujours le regret.

Bises, à bientôt

tres belle batisse et de nombreux souvenirs mon pere ya travaille depuis61 a l administration c etait mr TLILI nous avons de tres bons souvenirs nous avons etes meme pris en photos par me BON mais tout ca n est que des souvenirs rien n est reste les vieux sont partis et la mairie avec eux

MENERVILLE, Hymne au beau
par mon cousin
Boutiche Djilali

De belles et blanches cités aux noms d’étrangers mystérieux :
Siegwald, Morla, De Rose, Caratero, La Sablière, Just.
Un amour de rues : principale et adjacentes, serpentines
Flânant ...langoureusement à travers une ville verdoyante,
Egayée à intervalles irréguliers de frênes majestueux
Et d’eucalyptus géants qui partaient à la conquête du ciel.
Un foisonnement de coquettes villas aux façades blanches
Comme plantées gaiement aux flancs de deux collines
Qu’accompagne un val en lit d’oued paré de tuiles écarlates.
Des petits jardins ou régnaient des fleurs magnifiques,
Aux couleurs bariolées, aux senteurs subtiles, envoutantes :
Rose, arum, glycine, lilas, jasmin, iris, tulipe, géranium
Qui sublimaient nos promenades des longs soirs d’été.
Des treilles qui croulaient sous le poids de grappes juteuses,
Cépages aux noms prestigieux à consonance musicale :
Chasselas, Muscat, Dattier, Cinsault, Perlette, Sultanine
Dont les grains juteux sont un vrai péché de gourmandise.
Des pommiers, des poiriers, des figuiers, des jujubiers,
Des orangers, des mandariniers, aux fruits tentateurs
Que les chenapans que nous étions croquaient avec joie,
En détalant devant des propriétaires faussement furieux.
Des écoles magnifiques accueillant des enfants studieux.
Un hôpital moderne et renommé, une belle petite poste
A laquelle était adossé un coquet et mignon marché couvert
Où l’odeur de sardines fraiches rappelait la « grande bleue. »
Une placette plantée d’arbres taillés et sous l’ombre desquels
Musardaient tous les désœuvrés et les bambins des environs
Ravis d’entendre, écrasées sous la semelle de leurs souliers,
Chanter gaiement des petites boules vertes tombées du ciel
Un hymne dédié tout simplement au bonheur d’être « d’ici ».
Un hôtel de ville, merveille de conception et d’architecture,
Au soubassement duquel une belle salle des fêtes paradait
Proposant aux regards une scène digne des grands théâtres.
Une gare où passaient trains et « Michelines »et sur les quais
De laquelle, nos esprits d’enfants rêvaient de grands voyages,
Naïfs que nous étions déjà de vouloir quitter le paradis sur terre.
Tizi Ath-Aicha, Ménerville, Thénia, histoire plurielle malmenée,
Ville cosmopolite, carrefour où toutes les tentations s’opposaient,
Réceptacle fidèle où joies et peines depuis l’enfance s’alternaient
S’entremêlaient, se séparaient longuement, puis se recroisaient,
Laissant blessures et cicatrices qui marquaient nos âmes en devenir.
Lieu de tolérance, de culture, miroir de la mémoire collective
Ville altière, ville magnifique, ville insoumise et pourtant fragile,
Ville presque virtuelle ne vivant que dans des douloureux souvenirs,
Je t’ai en moi, gravée, précieux symbole d’Amour et de souffrance.

C' est foncièrement bien dit ,bien exprimé et bien retransmis,mais n' est il pas trop ,trop tard pour avoir tous ces regrets ?
Malgré tout ,c' est surtout un impossible retour à toutes ces beautés décrites par Djillali...

Bonjour!
Ce texte a été écrit après le séisme de 2003 qui a détruit une partie de la ville.Un témoignage posthume en quelque sorte et une façon de laisser aux amoureux du village un état des lieux et une description " picturale "d'avant la catastrophe.Je n'avais pas d'autres prétentions!Merci à tous.

par principe les regrets arrivent souvent trop tard..
nous avons une réponse à ta juste question Paul.

par ailleurs quand certains prennent la parole -et ici même hélas!- leur bouche semble pleine de verdicts!
alors quand certains écrivent avec le cœur des mots qui poétisent le monde ,on les reçoit avec bonheur.

mission brillamment accomplie Djillali.
encore une fois merci et bravo! Marie jo

C' est bien avec ce sens que j' ai employé le mot "regrets" ,DJILLALI! Cette catastrophe a non seulement anéanti votre décor de vie tel que tu le décris ,mais aussi nos souvenirs ,au vu des photos parues ,et aussi envoyées par nos camarades qui résident encore dans les environs..(A.Achemi en particulier )
Encore une fois ,bravo et merci pour tes jolis textes ..

DJILALI,
Quel bonheur que de lire toutes ces belles choses
de la part d'un poète "bien de chez nous", car c'est un beau témoignage auquel certains refusent encore d'adhérer, ou de croire...
Mais, ceux-là, laissons-les,pour apprécier entre nous,où ta jolie plume nous emmène pour rêver encore, loin des rancunes et des regrets...
Ces belles lignes, seront lues, tu peux me croire, par mes enfants et mes petits enfants pour imager encore les récits que je leur faits de notre MENERVILLE...

Merci khouya DJILALI, et "BISLAMA"!

Il est des personnes dont l’âme généreuse et indulgente possède en elle de manière innée l'art de faire briller tout ce qu'elle touche .A Marie Jo, à Paul, à Dédé, je dis simplement merci.